Suite à un rapport du Commandant GMS, le Directeur national de la police nationale a demandé et obtenu du Ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile, le Colonel Major Salif Traoré, la traduction de 8 policiers syndicalistes dont les SG du SPN Sergent-chef Daouda Cissé et du Sergent GMS Fadiala Maïga. La décision fait suite à l’arrêté n 1330/MSPC-SG Mai 2016.
Les raisons évoquées sont très légères et surtout montées de toutes pièces par le Commandant GMS Commissaire Principal Cheickna Magassouba.
En plus des sanctions qui planent sur les présumés, la somme de 11.000FCFA a été prélevé sur leurs salaires du mois de Mai.
Selon cette correspondance du Directeur général de la police «les renseignements recueillis font ressortir que ce sont les éléments du Syndicat national de la police SPN du GMS –MO dirigé par le Sergent de police Fadiala Maïga qui ont orchestré ce sit-in, suite à la non satisfaction des revendications relatives aux primes et indemnités. Le Lundi 21 Mars 2016 vers 8h ils ont mis en œuvre leur mot d’ordre de grève en organisant un rassemblement et une conférence de presse au sein du GMS.
Aussi de poursuivre qu’à 11h le même jour, les syndicalistes ont fait le tour de certains postes pour récupérer soit par menaces, soit physiquement les armes dans certains postes de garde à savoir : l’Aéroport, la Direction générale de la police nationale, l’Ambassade du Canada, l’Ambassade de Russie et l’Ambassade de Chine et l’ONAP. L’Administration du GMS selon son Commandant s’est attelé à restituer les armes saisies par le syndicat aux hommes de gardes de tous les postes».
La note précise que « les fonctionnaires de police du corps des sous-officiers ci-dessous désignés sont traduits devant le conseil de discipline pour faute grave: Sergent –Chef de police Daouda Cissé, Sergent Fadiala Maiga, Sergent Ibrim Dembélé, Sergent Bandjougou D. Diarra, Sergent Fousseyni Diakité, Sergent Nouhoum Traoré, Sergent Mahamadou Traoré, Sergent Idrissa Berthé. Le conseil de discipline se réunira sur convocation de son président et déterminera leur sort.
Cette décision est jugée inopportune par les responsables du syndicat qui s’estiment victimes de leur statut de syndicalistes. Selon le Sergent Daouda Cissé, la hiérarchie avait été bel et bien informée du sit-in à travers une lettre adressée le 18 Mars au Ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile. C’était pour protester contre la lenteur dans l’adoption des primes et indemnités allouées à la police qui est devenu aujourd’hui une réalité. «C’est la direction qui organisé toutes ces manigances pour nous déstabiliser. Les armes n’ont jamais été saisies par le syndicat», dit-il.
Pour un sit-in de quelques heures relatives aux primes et indemnités, le Commandant GMS a transformé en grève et prélevé 11.000FCFA sur les salaires de 23 syndicalistes.
Selon lui, le droit de grève est reconnu par le statut et le code d’éthique et de déontologie de la police nationale notamment dans l’article 38 qui stipule que «les fonctionnaires de police jouissent du droit syndical» que «le droit de grève est reconnu aux fonctionnaires de police».
Bref, pour les membres du syndicat, la hiérarchie a dit des contrevérités. «Nous sommes prêts à défier quiconque de prouver que nous avons retiré des armes aux policiers en faction comme le prétend le Directeur général de la POLICE Moussa Ag Infahi» conclut-il.
Coulou
Contententez vous de vos 500 et 1000 et laisser nous respirer sinon nous allons privatiser la police et amener des soldats angolais pour nous securiser.
ce directeur est un rebelle et puis vos elements ne sont pas solidaire sinon ils devront v soutenir en se levant car c pour eux que v etes ds cette situation
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