Général Sadio Gassama, ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile

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C’est un paradoxe : le Mali a plus de généraux que les autres pays d’Afrique de l’Ouest, voire du continent africain ; mais c’est dans ce pays que l’insécurité reste la plus préoccupante. Du nord au sud et de l’est à l’ouest. Partout, la même hantise, la même peur bleue : celle de se retrouver, nez à nez, avec les bandits. Qui écument nos villes et nos campagnes, armes au poing. Comme en terrain conquis.

La semaine dernière, c’est un véhicule de l’armée qui avait été enlevé, en plein centre de Kidal, par deux bandits enturbannés. C’était, aux environs de 7 heures du matin.

Le chauffeur du véhicule se rendait, selon des témoins, au domicile d’un officier de la Garde Nationale, du nom de Taya, quand il est stoppé net par deux bandits, qui lui intiment –sous la menace de leurs armes –l’ordre de sortir du véhicule. Avec les mains en l’air.

Après s’être emparé du véhicule, ils démarrent sur des chapeaux de roue, laissant leur victime groggy.

Comment le Maliens peuvent –ils faire confiance en leur armée, quand celle –ci n’est pas à l’abris de l’insécurité ?

En clair, comment une armée en insécurité peut –elle assurer la sécurité des populations dont elle a la charge ?

Une certitude : ce n’est pas dans les ministères que la cinquantaine, voire la centaine de généraux, peut assurer la sécurité de nos populations. Et de leurs biens.

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