La désormais traditionnelle rencontre entre les médias et les services d’ordre et de sécurité, a eu lieu. Le Col. Satigui dit Moro Sidibé, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale était face à la presse. C’était jeudi dernier, dans la salle de conférence du ministère de la Sécurité et de la protection Civile.
Après le Directeur Général de la Police Nationale, celui de la Protection Civile, le centre de Communication du ministère de la Sécurité et de la Protection a organisé une rencontre entre la Gendarmerie Nationale et la presse. Objectif: éclairer la lanterne des hommes de média sur l’organisation et les missions assignées à la Gendarmerie Nationale.
Créée par l’Ordonnance n° 99 -049/PRM du 1er octobre 1999, la Gendarmerie Nationale comprend une Direction Générale, des services en staff et des services rattachés tels que l’inspection, le Commandement des Ecoles, le Service d’investigation judiciaire et le groupement de Réserves ministérielles. La gendarmerie Nationale du Mali a entre autres missions d’assurer la police administrative, la police judiciaire, la police militaire, la défense opérationnelle du territoire, la mission de prévôt et la protection des points sensibles. A cela il faut ajouter l’exécution des décisions de justice, le transfèrement des détenus et l’exécution des mandats des tribunaux.
Répondant aux questions des journalistes, le Col. Satigui dit Moro Sidibé n’a pas souhaité faire de commentaires sur le nombre de ses éléments, discrétion militaire oblige. « Nous avons des insuffisances de moyens, nous avons des insuffisances d’effectifs », a-t-il, simplement, reconnu. Et d’ajouter: « si on me donne 5 000 éléments aujourd’hui, ça fera mon affaire et aussi celle des populations». Selon le Directeur Général, après dix années d’expérience et de soulagement des populations, le Peloton d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (PIGN) est en cours de mutation. Face aux nouvelles formes de menace, il est nécessaire de revoir notre dispositif de sécurité. Ainsi, dit-il, le PIGN fera bientôt place au Groupement Spécial d’Investigation de la Gendarmerie Nationale (GISGN). Rappelons que le PIGN tout comme la Cavalerie, le Peloton de moto, l’Unité Cynophile sont les composantes du Groupement des Réserves Ministérielles qui est lui-même un des services rattachés à la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale.
Mamadou TOGOLA