Dans le cadre de la cohésion sociale en son sein, la Garde nationale du Mali a organisé, le vendredi 7 octobre 2016, un repas collectif qui avait pour objectif de rassembler tous les gardes en fonction ou en détachement dans d’autres structures.
Discuter, échanger, se pardonner et projeter ensemble un meilleur avenir pour ce corps de l’armée malienne : tel était la quintessence de cette initiative placée sous la présidence du Directeur général de la Garde nationale, Colonel Ouahoun Koné.
D’entrée de jeu, le Directeur général de la Garde nationale a demandé l’observation d’une minute de silence à la mémoire de tous ceux qui sont tombés sur le champ de l’honneur ainsi que de tous les disparus. «Merci d’avoir répondu massivement à notre invitation cet après-midi. L’événement qui nous réunit ce jour est une tradition bien connue au sein des Forces armées depuis les temps immémoriaux», introduit-il. À l’en croire, ce repas du corps est plein de sens et de signification. Il permet de renforcer la cohésion utile à la manifestation de la discipline qui est une force principale des armées. Parce que, avance-t-il, c’est une occasion qui permet au soldat de se frotter au général, de se sentir lui-même, de sentir ce guide bienveillant qu’il s’en presse de pointer du doigt à des occasions souvent rares.
«Sans risque de me tromper, nous pouvons affirmer que ces occasions contribuent à renforcer nos capacités opérationnelles», a-t-il estimé. Selon lui, ce repas du corps est voulu par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, pour démontrer que l’armée dont il est le chef suprême est comme un corps humain formé de la tête (les officiers), du tronc (les sous-officiers) et des membres (les militaires du rang).
Seydou Karamoko KONE