Edito : S. E malienne : échec et mat !

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«Police politique» par-ci, «la S.E parallèle par-là», «DGSE»… Ca fait décidément trop pour un service censé être de l’ombre, discret, voire inexistant mais hautement stratégique dans la vie d’un pays comme le Mali en ces temps qui courent !  Il s‘avère en effet que l’on ne parle plus que de la S.E ces temps-ci : S.E par-ci S.E ! S.E par-là !

Dans les faits, ce service relève directement de la Présidence de la République. Mais des sources autorisées ont désormais toutes les raisons de croire qu’il a échappé au contrôle Présidentiel et est tombé dans des mains inexpertes, beaucoup plus soucieuses de régler des comptes personnels et gérer les affaires politiques au détriment de l’intérêt supérieur du pays.  Et à la clef, des erreurs dignes d’amateurs ! Et le seul fait qu’il fasse aujourd’hui les titres de la presse atteste que ce service a échoué dans sa mission fondamentale.

Situer la responsabilité d’une telle incongruité relèverait d’une mission presqu’impossible tant les frelons ont envahi la ruche. Et les corps étrangers au sein de l’entité sont désormais si influents et dangereux que même de hauts responsables y compris des ministres et des officiers supérieurs ne se sentent plus en sécurité…

Oui ! Le Mali est aujourd’hui le seul pays au monde où les plus hauts gradés, des Officiers supérieurs, de hauts responsables politiques et administratifs craignent pour leur sécurité du fait de la sécurité d’Etat. La GESTAPO ?  Oui ! Et c’est aberrant ! Un des avocats de Paul Boro a justement comparé la S.E malienne à la prison américaine dénommée Guantanamo à Cuba où le droit des détenus est inexistant.

Une lâcheté de la part des protagonistes qui subissent en silence ? Pas si sûr ! Les membres de cette police politique ne respectent rien ! De la dignité et du respect de leurs prochains, ils n’ont que faire ! Peu leur importe la notabilité ! Leurs armes de prédilection : l’humiliation, le chantage sous toutes ses formes et surtout sexuel, la manipulation, les menaces et autres intimidations et enfin, la torture physique et morale !

Et c’est justement parce qu’ils n’ont de respect ni pour eux-mêmes encore moins pour les Maliens, qu’ils inspirent certes la crainte mais surtout le mépris !

Une chose est sûre : les Maliens ont plus besoin de leur respect que de la crainte qu’ils tentent d’inspirer !

La refondation de ce service est une absolue nécessité au Mali ! Le Président de la République doit se sentir interpellé sur la question ! Il y va de son serment et… de la stabilité du pays !

B.S. Diarra

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