Du 12 octobre 2020 au 12 janvier 2021, soit les 100 premiers jours des autorités de la Transition, les hommes du Commissaire principal Sadio dit Konon Tomoda ont reçu à faire enregistrer dans les registres du Tribunal de Grande Instance de la Commune II du district de Bamako, 23 affaires de nature différente. Que des exploits pour cette entité de la police nationale dans la lutte contre l’insécurité urbaine et l’assurance de la quiétude des populations.
Un moment, des voix se sont levées pour décrier l’insécurité grandissante depuis l’avènement de la transition dans notre pays. C’était vraiment sans jeter un coup d’œil sur le travail abattu par le commissariat de police du 3ème arrondissement.
En effet, de sa mission régalienne à protéger la population ainsi que de leurs biens, le commissariat du 3ème Arrondissement est parvenu à porter devant le Tribunal de Grande Instance de la Commune II, 23 affaires de nature différente avec à l’appui, des arrestations, durant seulement les 100 premiers jours de la transition.
Cette prouesse n’est guère étonnante vu la perspicacité, l’abnégation et la détermination de cette unité policière couvrant les plus vieux quartiers de la capitale. Des quartiers réputés comme des nids des grands bandits et trafiquants de drogues du pays. Sans autres formes de recul, ni de conciliabules, ce commissariat a réussi depuis l’avènement de la transition à mener à bien son devoir de veiller sur la sécurité des populations de la commune II du district de Bamako et environnant contre des bandits de tout acabit.
Concernant les natures des infractions et délits commis par ces sujets judiciaires, il s’agit des cas entre autres de : « Flagrant délit de vol, coups et blessures volontaires, détention illégale d’arme à feu et de minutions, outrage à l’autorité légitime dans l’exercice de sa fonction, détention, vente et trafic sous régional de stupéfiants, association de malfaiteurs, vol qualifié, pédophilie , détention illégale d’arme à feu, de minutions et d’effets militaires et complicité, coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort, agression et dépossession de biens, menaces de mort, injures publiques et traitement d’esclavages via réseaux sociaux, détention des motos de provenance douteuse (descente I à Bagadadji et au marché Dabanani), cambriolage et recel, détention et trafic international de stupéfiants (saisie d’un car contenant des centaines de briques de stupéfiants), enlèvement de mineure avec demande de rançon et séquestration, de même que le Proxénétisme et complicité de vol.
Avec ces prouesses, le commissariat du 3ème Arrondissement surtout son unité de la Brigade de recherche, à enlever une grosse épine des pieds des autorités de la transition et des populations de sa zone d’intervention. L’insécurité dans ces quartiers se conjugue désormais au passé simple.
Par Mariam SISSOKO