C’est un effectif de 10 000 hommes, tous corps confondus qui a été mobilisé pour sécuriser ce sommet
On peut dire que rien n’a été laissé au hasard pour la réussite de ce 27ème Sommet Afrique-France que notre capitale a abrité le 13 et janvier derniers. Notamment pour ce qui est du côté sécurité. Plusieurs milliers de policiers, gendarmes et gardes étaient positionnés sur les bords des routes. A chaque 30 mètres, on y trouvait un porteur d’uniforme. Ainsi, tout le parcours de l’Aéroport-hébergement était jalonné par les forces de sécurité armées jusqu’aux dents. Aussi, les alentours comme l’intérieur du CICB, les hôtels et les villas devant héberger nos hôtes de marque, étaient sous bonne garde.
Ce dispositif sécuritaire a concerné également les points sensibles de Bamako, à savoir les ponts reliant les deux rives de Bamako. Bien qu’il n’existe de risque zéro en matière de sécurité, le ministère de la Sécurité a mis le gros paquet pour relever ce défi sécuritaire, précédemment annoncé très ardu.
Une meilleure sécurisation passant nécessairement par une bonne formation, plus de 700 policiers ont été formés pour les besoins de la couverture sécuritaire de ce sommet. Au cours de leur formation, ils ont été initiés aux techniques de garde rapprochée pour la sécurité des chefs d’Etat qui allaient effectuer le déplacement de Bamako.
La gendarmerie qui constitue aussi un élément essentiel dans le dispositif sécuritaire de notre pays n’est pas demeurée en reste. Elle a déployé des hommes sur le terrain. Ce dispositif a permis de renforcer la sécurité des axes Bamako-Sikasso et Bamako-Ségou, notamment au niveau de la Faya pour prévenir tout acte terroriste. Egalement Plus de 500 gardes de corps ont été formés et pour être mis à la disposition des délégations, lors du sommet.
Des semaines auparavant, des patrouilles mixtes constituées de policiers, de gendarmes et de gardes sillonnaient la ville de Bamako en permanence. Ces forces de sécurité étaient régulièrement stationnées dans les carrefours de la ville. Les ministères, les bâtiments administratifs et les grands hôtels ont été également barricadés. Devant chaque hôtel, des militaires ou vigiles montaient la garde. « Même si l’on n’est pas à l’abri de rien, Bamako est aujourd’hui l’une des villes les plus sûres car, ce sommet a permis de mettre en place un dispositif sécuritaire rassurant », a soutenu un responsable de l’organisation.
Diakalia M. DEMBELE