La revue annuelle de la DNACPN (direction nationale du contrôle des pollutions et des nuisances), a été tenue, lundi dernier, dans les locaux du gouvernorat du district en présence du ministre de l’environnement, Tiemoko Sangaré.
Cette revue annuelle de la DNACPN, a examiné le bilan des activités de l’année 2011 et procédé à la programmation du budget 2012. Durant les travaux, les administrateurs et autres spécialistes de l’environnement vont plancher sur les contraintes et les défis auxquels cette structure est confrontée. Les questions environnementales ont dominé les débats. Il est urgent de trouver une solution aux déchets anthropiques car selon, Tiémoko Sangaré le ministre de l’Environnement, à l’horizon 2015 la population malienne atteindra 18 millions d’habitants. Mieux a-t-il ajouté la moitié de cette population vivra en milieu urbain. Cette situation, si elle n’est pas prise en compte, risque de détruire notre écosystème et annihiler les efforts de développement. D’ores et déjà, l’urbanisation galopante que connait nos villes et les conséquences du changement climatique ont entrainé une forte dégradation des ressources naturelles. Au point de détériorer les conditions de vie de nos populations. C’ est pourquoi, dira Tiemoko Sangaré « parallèlement à ce processus de dégradation, on observe un risque de pollution lié aux activités anthropiques ». Et d’ajouter : « que cette dégradation s’amplifie surtout dans les zones à forte concentrations de population, les zones minières et les centres industriels ». Dans son intervention, le gouverneur du District, Souleymane Diabaté, a salué les efforts de la direction nationale du contrôle des pollutions et des nuisances qui, malgré ses moyens limités, abat un travail de titan. La protection de l’environnement et la mobilisation des ressources est un défi auquel il faut faire face « aujourd’hui un des défis qui se pose à nous quand il s’agit de mobiliser les ressources pour satisfaire les besoins des populations est l’assainissement à moindre cout ».Pour le gouverneur du district cette session, qui durera cinq jours, doit amener les spécialistes de l’environnement à réfléchir aux réponses à donner pour la préservation de notre écosystème. Enfin le ministre de l’Environnement a rappelé que le Mali a ratifié une cinquantaine de conventions en rapport avec la dégradation de l’environnement.
Badou S. Koba