Direction générale de la police nationale : des avancées importantes

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Dans le cadre de la rencontre mensuelle avec les hommes de médias pour faire le point des actions de la police, le Directeur général de la police nationale, Moussa Ag Infahi, a animé une conférence de presse le jeudi 23 juin 2016 à la Direction générale de la police sise à Hamdallaye. Occasion pour le DG de la police de faire le bilan à mi-parcours, courant 2016. 

Pour Moussa Ag Infahi, Directeur général de la police nationale, ce bilan à mi-parcours est, dans un contexte sécuritaire, très volatile. Dans le Nord du pays, l’insécurité se caractérise par les engins explosifs ; les attaques contre les check-points des Fama, sur la Minusma, sur les axes routiers et autres banditismes résilients. Cependant, suivant les constats, la criminalité dans le reste du pays a beaucoup diminué dans certains centres sous contrôle de la police. Cela s’explique par les efforts et la montée en puissance de la police, et aussi par les autres forces de sécurité parce que la lutte contre la criminalité n’est pas l’apanage de la police nationale.

À en croire le DG Infahi, dans le cadre de la lutte contre la criminalité, la police nationale a intensifié les patrouilles à Bamako, tout comme à l’intérieur du pays. À Bamako, elle a enregistré 1154 patrouilles et dans les régions, 1658 patrouilles. S’agissant du banditisme, à Bamako, 2186 personnes ont été interpellées et 8083 personnes dans les régions. Pour diverses infractions, la police a pris 387 engins à deux roues et 14 engins à 4 roues. Ces résultats sont dus au renforcement des patrouilles et aux capacités de mobilité de la police nationale. Les accidents de la circulation font état de 1382 enregistrés, 32 morts, 1144 blessés et 1182 victimes.

Et au DG de la police nationale de poursuivre : «Le renforcement des effectifs de la police nationale est le seul moyen de répondre aux besoins des populations. C’est ainsi que, dans d’un premier temps, 2200 policiers ont été recrutés et sont en formation pour ensuite intégrer l’Ecole nationale de la police le 4 juillet 2016. En même temps, 15 élèves-commissaires et une élève inspectrice sont également en formation. Dans le plan d’action de la police nationale, suivant la loi de programmation militaire, il est prévu que l’effectif de la police soit doublé d’ici à 2020. Il y a également du nouveau au niveau des infrastructures de la police avec la mise en place d’un commissariat de police dans chaque chef-lieu de cercle sur l’ensemble du territoire national».

Avant de détailler : «Dans certaines localités comme Kati, Kalabancoro, Ménaka et Ansongo, il est prévu un deuxième commissariat d’ici la fin de l’année 2016. Il faut également doter les commissariats et les agents de moyens de déplacement sûrs. C’est pourquoi, 20 Pick-up, 50 motos à deux roues et 6 motos à 4 roues. 5 Pick-up ont été réservés pour l’unité d’intervention appelée la Forçât, 2 véhicules pour la police technique et scientifique et groupes électrogènes. Les postes de police dans les frontières seront également renforcés, comme à Sikasso et Kayes, et les autres régions suivront».

Gabriel TIENOU

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