Sur décision du Conseil des ministres tenu hier mercredi à Koulouba, l’inspecteur général Alioune Badra Diamouténé a été nommé nouveau directeur général de la police nationale en remplacement du Contrôleur général Odiouma Koné, décrit pour n’avoir pas su mettre de l’ordre au sein de cet organe. Sa gestion, très fortement décriée, a été marquée par la persistance de l’insubordination et l’anarchie et une série d’incidents entre groupes rivaux dont le dernier en date est survenu du jeudi 4 au samedi 6 avril dans la cour du GMS. Sur instruction du Premier ministre, un détachement de l’armée a dû débarquer sur les lieux pour désarmer les policiers et rétablir l’ordre. L’opération s’est soldée par la mort d’un militaire et l’arrestation de 16 policiers. Plusieurs armes ont été aussi saisies. Par ce limogeage, le gouvernement entend ainsi mettre un terme à l’indiscipline au sein de la police.
Le Contrôleur général Odiouma Koné avait été nommé au poste de directeur général courant mai 2012 en remplacement de l’inspecteur général Mahamadou Diagouraga. Sa nomination à ce poste est intervenue sur fond de crise après que de jeunes policiers eurent dénoncé l’inspecteur général Mahamadou Diagouraga suite à la décision de ce dernier de demander un constat d’huissier au niveau du magasin d’armes du GMS pour retrouver les armes disparues lors des événements du 22 mars et du 1er mai 2012.
En effet, lors de la mutinerie – coup d’Etat du 22 mars 2012, beaucoup d’armes et de munitions avaient disparu du magasin d’armes de la police sis au GMS. En dépit des énormes efforts déployés, Mahamadou Diagouraga ne parviendra pas à les récupérer. Et lors des affrontements meurtriers du 30 avril au 1er mai 2012 ayant opposé les bérets verts au régiment des commandos parachutistes, le même magasin d’armes du GMS avait été complètement vidé de son contenu. C’en était de trop pour le directeur général de la police qui a exigé un constat d’huissier. Ce qui n’était pas du goût de la section syndicale de la police nationale (SPN).
Les rapports entre ce syndicat et la direction se sont vite détériorés au point que le syndicat a réclamé le limogeage de l’inspecteur général Mahamadou Diagouraga. Entre temps, le syndicat des commissaires de police (SYNACOMPOL) a rencontré le directeur général pour décrisper la tension. Mahamadou Diagouraga a accepté de surseoir son constat d’huissier. N’empêche, le 26 avril 2012, la SPN a organisé une marche au cours de laquelle elle a exigé et obtenu le limogeage du directeur général Mahamadou Diagouraga. Il sera remplacé par son adjoint le Contrôleur général Odiouma Koné. Il s’avérera que ce dernier n’a jamais été à la hauteur des responsabilités à lui confiées. Plusieurs fois sollicité pour rétablir l’ordre, il n’a jamais su s’imposer ou affirmer son autorité. L’insubordination, les accrochages entre diverses factions de la police avaient atteint un niveau jamais égalé. C’est dans cette confusion qu’un décret présidentiel, en date du 26 septembre 2012 et un arrêté ministériel ont accordé des promotions exceptionnelles à certains policiers censés proches de l’ex-junte putshiste. Le syndicat national des commissaires de police a alors hausse le ton et juge ces promotions illégales tout en exigeant le retrait du décret présidentiel et de l’arrêté ministériel. Il va chèrement payer cette prise de position. Six commissaires seront battus puis séquestrés par de jeunes policiers. Sans que la direction générale de la police, le département de la sécurité intérieure et de la protection civile, ne puissent réagir. Ces commissaires seront relâchés après l’intervention du Haut conseil islamique.
Le 5 février 2013, un nouveau regroupement syndical dénommé “Mouvement du renouveau de la section syndicale de la police nationale “ a été porté sur les fonts baptismaux. Ce mouvement, qui est une dissidence de la Section syndicale de la police nationale (SPN), reproche à celle-ci d’avoir privilégié les intérêts de certains policiers au détriment de ceux de la majorité. Des accrochages étaient courants entre cette dissidence et la SPN, transformant du coup le GMS en un champ de bataille entre éléments d’un même corps. C’est à cette situation que le gouvernement a décidé de mettre un terme à travers le désarmement des policiers le samedi 7 avril et le limogeage, hier, du directeur général Odiouma Koné, lors du Conseil des ministres.
Abdoulaye DIARRA
Qui est le nouveau Directeur Général de la Police ?
Celui qui dirige depuis hier la Direction générale de la police nationale ( est un homme bien connu du milieu pour sa rigueur et son professionnalisme. Avant sa nomination par le Conseil des ministres, l’Inspecteur général de police Alioune Badra Diamoutèné était Inspecteur en chef des services du ministère de la Sécurité intérieure et de la protection civile à Darsalam. Le nouveau patron de la police malienne vient de très loin pour avoir occupé plusieurs postes de responsabilité.
Il a eu une formation de base très solide. D’abord au Cours Normal de Sikasso avant de poursuivre ses études supérieures à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) section sciences juridiques. C’est après qu’il a intégré à l’Ecole Nationale de la Police. Pour la petite histoire, Alioune Badra Diamoutènè est de la même promotion (1975-1976) que l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé. Il fut Directeur central des services de la police judiciaire, Commissaire de la police spéciale du chemin de fer, Commissaire adjoint de la ville de Koutiala, conseiller technique au ministère de la Sécurité intérieure et de la protection civile.
Alioune Badara Diamoutènè a été président de la Commission de sécurité du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations que le Mali a abritée en 2002. Il est marié à une femme magistrat très connue dans le domaine de la justice pour sa rigueur. L’un de ses fils est un officier de la Gendarmerie nationale.
Le nouveau promu prend la direction de la police dans un contexte où celle-ci est déchirée par la rivalité entre deux clans qui s’exprime par moments en affrontements armés comme ce fut le cas la semaine dernière dans l’enceinte du GMS. S’y ajoute que le racket policier quotidiennement exercé sur les usagers de la circulation qui ont, il est vrai, le défaut de ne pas être respectueux des règles, crée un sentiment de ras le bol qui peut dégénérer en contestation ouverte si rien n’est fait pour le circonscrire.
Alou B HAIDARA
Association Nationale des Victimes des Erreurs et Dysfonctionnements judiciaires.
Jacques Goguy délégué ANVEDJ 79.
Juriste bénévole, contre les administrations criminelles d’État.
2, rue de Fief de la Croix
79 330 St-Varent.
Tél. 05 49 67 68 03.
St-Varent, le 30 décembre 2013
Cour de cassation.
Palais de Justice.
5, quai de l’Horloge
75 001 Paris.
Objet : Je suis victime de la synagogue maçonnique de Bressuire.
Spolier de mes biens par cette organisation criminelle, qui me vole également ma retraite.
C’est l’œuvre nauséabonde de la juge Cormery de Bressuire.
Pièces jointes la plainte contre cette magistrate, ainsi le courrier adressé à cette personne.
Un énorme dossier est déposé dans ce tribunal, il prouve que je dis la vérité.
Lettre en recommandé avec avis de réception.
Monsieur le Président de la Cour de cassation,
Dans ce pays nos droits ne sont plus respectés en opposition à la Convention européenne des droits de l’homme article 6, ainsi l’article 10 liberté d’expression, j’ai été condamné pour avoir écrit la vérité, par la magistrate, j’ai dénoncé la plus importante escroquerie de France, dont je suis victime.
En opposition de l’article 17 interdiction de l’abus de droit ! cette magistrate me condamne à verser la somme de 9957.86 euros à des bandits qui ont ruiné le pays en me spoliant, Suire ancien contrôleur général de la police qui a pour complice Guillot ancien commandant de police un criminel, ces individus m’ont drogué pour réaliser ce crime d’État.
La juge de Bressuire est une voleuse coupable d’association de malfaiteurs, cette personne est toujours en fonction ? Pour quelle raison, je vous demande si le crime est autorisé dans ce pays !
Je demande, les sommes volées par cette magistrate, ainsi l’héritage de mon père qui a été détourné par ces voyous, me soit restitué dans les plus brefs délais.
Dix ans de lutte contre le scepticisme de cette administration, en montrant l’impuissance de juger en toute impartialité, la raison est mise à dures épreuves devant l’absurdité de ses jugements, je ne fais que dénoncer le mensonge qui m’entoure, face à mes adversaires, qui cachent leurs crimes.
Cette synagogue maçonnique ne cherche qu’a opprimer ses victimes, en opposition au Christ qui a brisé l’esclavage par sa mort, cette passion de liberté de justice s’est emparée des humains, soulève les peuples au nom de la liberté « Nos jugent chante la liberté d’une voix un peu sauvage »
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la Cour de cassation, l’assurance de ma parfaite considération.
Jacques Goguy.
Vous pouvez diffuser cette lettre, je prends la responsabilité de mes écrits jacques goguy voir sur internet jacques goguy—suire ancien contrôleur général de la police—guillot flic etc
on doit jugé ce directeur wallaye
L’essentiel est de travailler pour un Mali uni et reconcilie’ avec lui meme!!!
félicitations senoufo
puisse tout aller pour le mieux à la police et au mali en entier
Ce monsieur, Alioune Badra Diamouténé, est-ce qu’il est un proche de la junte, ou pas?
Et poourquoi la photo de Tiefing KONATE, Gendarme?
la police, le corps le plus corrompu du pays.Il faut les remplacer par la garde nationale qui fait ses preuves sur le terrain,même au front.Les policiers de 500F à la circulation.La Honte du Mali
Qui dit que DianGo n’est DjanGo!!
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