Différend entre les policiers maliens : La mise au point du SYNACOPOL

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Les membres du Syndicat National des Commissaires de la Police (SYNACOPOL) ont organisé une conférence de presse, le 23 novembre 2012, à la Maison de la presse. Animé par Ousmane Diallo, Commissaire de police  du 1er Arrondissement, cet échange avec les hommes de médias a porté sur l’incident du jeudi 15 novembre 2012 entre les policiers.

En initiant cette conférence de presse, les membres du Syndicat national des Commissaires de la Police ont voulu donner la saine information sur l’incident né le 15 novembre dernier et qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Dans son introduction liminaire, le Commissaire Ousmane Diallo non moins secrétaire général du Synacopol a rappelé que cet incident a commencé avec la réunion portant sur les statuts entre les policiers, notamment sur 8 points sur lesquels ils tous presque d’accord, sauf sur les articles 38 et 126.  « Nous sommes tous les fils du pays et nous nous ne voulons pas la guerre entre les policiers. Nous voulons plutôt la réussite totale de la transition», a-t-il dit devant un parterre de journalistes.

A l’en croire, les soucis  des  policiers est de retrouver l’entente et le rayonnement de leur corps de métier au service du peuple. Ils veulent exécuter leurs missions régaliennes à l’intention du grand public. «Ce sont des personnes mal-intentionnées  qui soutiennent que nous sommes partis retirer le projet de statut de la police nationale à l’Assemblée Nationale. Cela n’est pas possible», a précisé le Commissaire Ousmane Diallo. Avant de  demander  aux uns et  aux autres de ne pas se laisser aller à l’intoxication. « Nous sommes des policiers qui aimons notre corporation et nous sommes prêts à tout donner pour que les populations et l’Etat se reconnaissent  à travers leur police nationale», a-t-il poursuivi.

Répondants aux questions des journalistes, le conférencier dira qu’il faut qu’il y ait  des efforts pour la stabilisation du pays car, dit-il,  les choses sont difficiles, mais ça va marcher. «Il ne faut jamais agir dans précipitation. Il faut plutôt que les choses se fassent dans les règles de l’art», a-t-il conclu.

A noter que les six Commissaires qui étaient enlevés sont : Ousmane Diallo, Tapa Diallo, Oumar Samaké, Moussa Fassérima Keïta, Mamadou Keïta et Astan Tandia. Mais, grâce à la médiation du Haut Conseil Islamique du Mali, ils ont tous été libérés.

LASSANA

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