Des sanctions contre le Lt-Colonel Nouhoun Dabitao… Pour avoir réagi à l’article de Niamé Keïta :

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Il s’y attendait. Il n’y a pas échappé.  Lui, c’est le lieutenant-colonel Nouhoum Dabitao, Directeur adjoint du Commissariat des Armées, Ex-Intendance Militaire. Pour avoir reagi à la lettre ouverte du Directeur Général sortant de la police nationale, il a été sanctionné par sa  hiérarchie. Et quelle hiérarchie

C’est une correspondance publiée chez le confrère « L’indépendant » dans sa livraison du 23 juin 2011 et signée « lieutenant-colonel Nouhoum Dabitao », qui est à l’origine de la sanction prononcée contre son auteur. Sous le titre de « La lettre de l’Inspecteur Général Niamé Keïta est un chef d’œuvre de la démesure et de l’ignominie », La publication venait en réponse à un article publié dans le même journal et signé  par le directeur sortant de la police nationale. Avec une plume visiblement trempée dans du vitriol, l’auteur, y accusait le  ministre Sadio Gassama de tous les péchés d’Israël.

C’est en réponse à cette correspondance que le Lieutenant Colonel Nouhoum Dabitao a fait publier à son tour une réponse toute aussi virulente. Cet article n’a pas été du goût du ministre concerné.

Il nous revient que des sanctions ont été prononcées contre son auteur pour cette initiative jugée «déplacée et inappropriée».

Si nos sources se sont montrées quelque peu avares en détail, il est cependant de notoriété que les sanctions de cette nature contre un officier du rang de M. Dabitao, constituent un arrêt de forteresse de 10 jours avec possibilité d’augmentation communément appelée «D.A» (demande d’augmentation). 

Selon toute évidence, le lieutenant colonel Dabitao s’attendait à cette réaction au regard de ses déclarations dans la presse : « (…), je prends le risque professionnel à mon tour, devant l’histoire, de briser le devoir de réserve au nom du « droit à la considération et à la reconnaissance « que la Nation confère à tout militaire en raison des sujétions particulières qu’il subit… Je prends la responsabilité morale de répondre au désormais ex-Directeur Général de la police » (l’Indépendant N° 2784 en date). En clair, M Dabitao savait qu’il s’exposait à des sanctions.

Rappelons que le ministre Sadio Gassama a donné des instructions strictes par rapport à l’affaire : aucune réaction ! Un ordre arrivé quelque peu trop tard pour le cas du Lieutenant Colonel Nouhoum Dabitao. Une mesure qui ressemble cependant beaucoup plus à un exemple et une mise en garde à l’intention de tout autre aventurier. Objectif atteint !
B. Diarrassouba

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