En effet, la route de Sénou est une route très pratiquée, où les attaques à mains armées étaient devenues monnaie courante.
Et c’est fort de ce constat, que les éléments de la Brigade Spéciale d’Intervention (BSI) dont le siège se trouve à Badalabougou, ont fait de cet endroit leur gagne-pain quotidien. Leur présence sur cette voie a été saluée par les usagers de cette route qui, commencent à se sentir en sécurité.
Nombreux sont les ressortissants du quartier Senou qui travaillent dans les autres quartiers de Bamako et au centre-ville, et qui au retour, font l’objet de toutes sortes de contrôles par les éléments de cette unité spéciale de la police nationale, qui ont fait aujourd’hui de cet endroit le lieu favori de leur patrouille nocturne
Pour certains, la présence de ces éléments sur ces lieux a permis d’amoindrir les attaques à mains armées à cet endroit.
Cependant, les populations décrient le comportement de ces policiers plus intéressés par l’argent que la sécurité des populations.
Selon les témoignages d’un jeune commerçant de Senou, tous les soirs, de retour à son domicile, il rencontre ces policiers devant le bureau du pétrole de la douane en train de contrôler les pièces d’identité des passants.
Cependant, le hic qui fait tilt, c’est qu’un jour, ils ont embarqué la moto d’un de ses amis venu passer la journée chez lui, à Sénou bien qu’il disposait de ses pièces en bonne et due forme, notamment, sa carte d’identité nationale et la vignette de sa moto.
Selon lui, il s’agit d’un jeune venu de Sikasso avec sa moto pour poursuivre ses études. Selon ses explications, bien que disposant de sa carte d’identité et de cette vignette, les éléments de la BSI lui ont signifié que sa vignette n’est pas valide à Bamako, mais seulement dans la région de Sikasso. Et son ami a dû payer la somme de 1000 FCFA pour qu’on lui rende sa moto.
Un autre jeune témoigne : « Je gère une boulangerie à Senou et mon malheur a été de tomber sur les éléments de la BSI de retour du travail au niveau du bureau du pétrole dans la nuit du lundi dernier aux environs de 22h45mn. ». Selon lui, après avoir contrôlé sa pièce d’identité, les policiers lui ont demandé sa vignette. « Je leur ai remis ma vignette et leur réponse a été que ma vignette est de Kati et qu’elle n’est pas valide à Bamako ».
La mairie du district de Bamako citée comme complice
Selon ce gérant de boulangerie à Sénou, après lui avoir expliqué que sa vignette n’est pas valide à Bamako, un des éléments de la BSI lui a lancé à la figure que c’est la mairie du district qui leur fournit le carburant pour leur patrouille. Et qu’à Bamako, toute vignette qui ne provient pas de cette mairie n’est pas valide à leurs yeux.
Selon lui, malgré toutes les explications qu’il a données, il lui a fallu payer la somme de 2000 FCFA pour que ces éléments de la Brigade Spéciale d’Intervention (BSI) de la police nationale le laissent partir.
C’est le même cas pour cet autre jeune: « il y a quelques jours, j’ai eu des problèmes avec ces policiers de retour de Sirakoro Mèguètana où j’ai ma famille. Après avoir contrôlé ma carte d’identité, ils m’ont fait savoir que la vignette que j’ai prise lors d’un passage à Koulikoro n’est pas valide à Bamako ». Selon lui, cela a donné lieu à une chaude dispute entre lui et ces éléments jusqu’à ce que l’un d’entre eux qu’il connaît, intervienne en sa faveur pour qu’on lui rende sa moto.
Pourtant, selon un juriste qui a requis l’anonymat, la vignette, tout comme la carte d’identité nationale sont des documents valides partout au Mali.
Pour lui, même si on prend sa carte d’identité ou sa vignette à Kidal ou dans une autre région du pays, on a le droit de circuler partout avec. Seulement, voilà : certains policiers véreux profitent de la naïveté et de l’analphabétisme des populations pour les racketter.
Pour d’autres, c’est la qualité de la formation des éléments de la police qui laisse à désirer.
D. Diama
Ces policiers/Gendarmes sont de vrais cancer pour ce pays.Ils sont sans scrupule et prêts a vendre leur âme au diable pour ce faire du fric.Ce qui m’intrique le plus,cette bande de ramassis refusent les cartes NINA parce que la couleur des cheveux n’est pas mentionnée.Axe Bamako-Kayes
“selon un juriste qui a requis l’anonymat” si pour une information aussi banale il demande l’anonymat, que se passera t il si la gangrène s’etale à ses yeux?
Vous savez il ya un proverbe bambara qui dit ” ni yi kà woulou tarin fagua dow ta bi y kin”
La police malienne a perdu sa valeur son sens bref son existence après Tiécoro Bagayoko. Les policiers d’aujourd’hui ne connaissent meme pas le sens du mot sécurité voir les SOTRAMA et TAXI qui circulent en ville . Vous voulez me dire que ces voitures sont techniquement fiable?.
Faites un tour du cote de Kassela sur l axe principal vers Segou a l entree de cette localities en provenance de Bko vous pouvez rencontrer la brigade mobile de la Gendarmerie qui y a etablis son Quartier General ,
Selon votre tete on vous FERA payer une contravention de 5000 Fcfa contre recu pour absence de ceinture de securite mais les. Chauffeurs Transports en commun Mini bus sont exempts de cette contravention Allen savoir ce qui se passe secret de polichinelle
Le chef d etat major de la Genfarmerie homme d honneur devrait y jeter UN coup d oeil
la police malienne me fout la honte;si nos policiers arrivent a pensé qu’ils ont là pour nous protège o le de nous soutiré de l’argent.
Le comportement de la police reflète celui de la population Malienne en général . La police la gendarmerie et la douane sont les plus corrompus au Mali. En effet la population devrait compté sur la justice mais cela aussi……..n’est pas blanc comme une neige .
l’idéal serait de purger la Police.Elle est composée à plus 95% d’éléments véreux. Vous ne citez que Senou mais sur tout le territoire qu’ils sont ainsi. Un grand coup de balai fera le plus grand bien!
Il faut beaucoup de sensibilisation et la rigueur aussi.
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