Le climat de chienlit se poursuit entre les policiers du Mali, les agents censés assurer la sécurité des personnes et des biens par ces temps de crise dans notre pays. Après les récentes vives échauffourées entre nos flics, c’est le temps des enlèvements. C’est ainsi que quatre commissaires de police ont été enlevés hier à Bamako par des éléments de l’adjudant-chef Siméon Kéita. Ils seraient détenus au Groupement Mobile de Sécurité (GMS) pour, dit-on, affaire les concernant.
De sources crédibles, hier, jeudi 15 novembre, aux environs de quatorze heures, quatre commissaires de police ont été enlevés à Bamako par des éléments de l’adjudant-chef Siméon Kéita. C’était après une réunion des policiers au ministère de la Sécurité. Il s’agit du Secrétaire général du Syndicat national des commissaires de police (SYNACOMPOL), Ousmane Diallo, son adjoint, Mamadou Kéita, le Secrétaire général administratif du même syndicat, Moussa Fassirima Kéita et la commissaire Aïssata Cheick Tandia.
Selon certaines sources, ces commissaires arrêtés auraient été battus avant d’être enfermés au GMS.
Il ressort des investigations menées que le SYNACOMPOL a boycotté une réunion convoquée hier jeudi par le ministre de la sécurité et de la protection civile, le général Tiéfing Konaté, et qui devait abordée des questions relatives à la relecture du statut particulier des fonctionnaires de police.
Cette réunion devait, en outre, aborder, entre autres, la question de la mise en application immédiate du décret N° 2012-516P-RM et des arrêtés n° 2012-2694/MSIPC-SG et n° 2012-2695/MSIPC-SG portant nomination à titre exceptionnel des fonctionnaires de police.
S’y ajoute l’élargissement de la liste de nominations à titre exceptionnel des fonctionnaires de police à partir du mois de janvier 2013, la création des postes de haut fonctionnaire de la sécurité dans tous les départements pour les faire occuper par les contrôleurs ou inspecteurs généraux de police. Le syndicat des commissaires a jugé ces rencontres inopportunes et n’a pas jugé bon d’y participer.
Ce boycott a été mal perçu par les éléments du syndicat de la police nationale (SPN) d’autant plus qu’un antécédent oppose ces deux corporations de la police nationale, depuis que les récentes promotions opérées dans les rangs de la police, à la faveur des festivités du 22 septembre 2012, ont été avortées. Alors que le syndicat national de la section de la police tient pour responsables les commissaires pour avoir poussé les autorités à annuler ces décisions de nomination.
C’est dire donc que l’incident d’hier est la conséquence du bras de fer qui oppose les deux syndicats.
Les éléments de Siméon Kéita, pour manifester leur mécontentement, se sont déchargés sur les commissaires dont quatre des leurs ont été conduits au GMS.
Le syndicat national de la police, pour se faire mieux entendre des plus hautes autorités, organise aujourd’hui une marche de protestation en destination du département de tutelle. Comme on le voit, les forces de défense et de sécurité du Mali ne semblent pas avoir enterré la hache de guerre suite au coup d’Etat du 22 mars 2012, aux affrontements fratricides entre bérets verts et bérets rouges des 30 avril et 1er mai 2012 et les vives échauffourées liées aux promotions contestées parmi les policiers. Affaire à suivre.
Abdoulaye DIARRA
Articlw bidon montrant un parti pris clair. poirquoi n’etes vous pas aller poser la question a Simeon Keita pour qu’il donne.sa version des faits. Ils ont ete battu les as tu vu? vous n’avez pas d’appareil photos? meme les appareils photos des telephone portable.peuvent faire l’affaire. soit on est journaliste ou on est un escroc.
Le capitaine Sanogo est franchement tres mal conseillé en matiere de communication. Très franchement. Il n’honore ni .quelle malheur pour pays 😈 😈 😈
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