Crise au sein de la police nationale : Le Dr Mariko jette le masque

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Oumar Mariko
Oumar Mariko

Nous n’en avions aucun doute, la section syndicale dirigée par Siméon Kéïta n’est qu’une milice au service d’hommes politiques et agissant en tout impunité sous le couvert d’autorités protectrices qui ne disent mot. Ces hommes politiques commencent à sortir la tête de l’eau, notamment le Dr Oumar Mariko qui vient de participer à la conférence de presse du syndicat incriminé qui demande la libération de leurs camarades aux arrêts depuis les actes honteux du GMS (Groupement Mobile de Sécurité) de Bamako.

En effet, le sergent chef Mahamane Ousmane, Secrétaire Général du comité du Groupement Mobile de Sécurité, était devant la presse le mercredi 10 Avril 2013 à la  CSTM afin d’éclairer la lanterne des hommes de la presse sur la crise qui  mine la police et les incidents survenus lors de l’opération de désarmement. ” Nous demandons la libération immédiate et sans conditions  de nos camarades arbitrairement arrêtés. Sinon nous montrerons de quel bois nous nous chauffons “,  a-t-il déclaré. Pour sa part, Oumar Mariko, au compte du groupe Kayira selon lui, a indiqué que c’est grâce à la promptitude et au professionnalisme des éléments du GMS que la radio Kayira de Bamako n’a pas été brûlée. C’est en signe de reconnaissance qu’il a effectué le déplacement pour les accompagner pendant ces moments difficiles.  La CSTM exige la libération des camarades arrêtés en dehors de toute procédure légale et condamne l’occupation illégale des locaux des syndicats par des groupes armés. On aura tout compris de la complicité entre ces différentes structures. En tout cas le gouvernement semble avoir maintenant compris, et il n’est jamais trop tard pour bien faire, de la part du gouvernement actuel ou du prochain. La justice doit en conséquence se pencher sur cette affaire car les faits sont là, les témoins sont là, les victimes sont là. Lisez notre article du 2 juin 2012.

 

En toute vérité : Siméon Kéïta et ses complices sont-ils au-dessus de la loi ?

Le coup d’Etat du 22 mars 2012 a prôné le changement, et nous en sommes bien servis par l’irruption de la violence en échange de la tranquillité et la stabilité qui caractérisaient ce pays. Depuis cette date, le Mali a sans aucun doute changé aussi bien au Nord qu’au Sud. Et le comble, c’est qu’au Nord aussi bien qu’au Sud, les tortionnaires bénéficient d’une étonnante impunité. A quand le réveil des autorités ?

En effet, des assaillants violent la stabilité au Nord et des militaires troublent la tranquillité au Sud. Nous nous empressons tout de même de faire remarquer qu’il y a un début de réaction des autorités à travers les arrestations cette semaine des agresseurs du Président Dioncounda Traoré. Cependant, demeure une situation inquiétante que tout le monde semble oublier, ce sont certains policiers, supposés gardiens de la paix et chargés de la sécurité des populations et du maintien d’ordre, qui inaugurent et entretiennent impunément une nouvelle ère de violences à Bamako au vu et au su des plus hautes autorités. Ils sont regroupés au sein du syndicat de police dirigé par Siméon Kéïta et affilié à la CSTM (Confédération syndicale des Travailleurs du Mali) de Hamadoun Amion Guindo. Ils agissent comme s’ils étaient au-dessus de la loi, sinon jusqu’ici avec la bénédiction des autorités.

En tout cas on peut égrener un chapelet de violences à leur actif. Et chaque cas de violence participe des abus au rang de délits majeurs ou de crimes abominables au mépris des droits humains.

Que peut-on reprocher à Siméon et complices ?

Leur premier fait d’armes date du 1er mai 2011 (sous ATT) quand ils ont déclenché une violente bagarre générale lors du défilé sur le boulevard de l’indépendance devant toutes les institutions réunies. Avec l’impunité, le populisme et le laxisme que l’on connaît du régime d’Att, il faut reconnaître que les bagarreurs étaient à bon port.

Ensuite ce fut par deux fois qu’ils ont exercé la violence, pour saccager le domicile de Soumaïla Cissé la première fois et pour l’arrêter sauvagement la seconde fois, selon des témoignages.

Ce sont eux qui ont voulu attenter à la vie du Secrétaire général du Syndicat national de la Police en faisant le coup de feu dans son domicile. N’eut été sa riposte énergique, il aurait connu un funeste sort.

On nous rapporte que le même Siméon Kéïta, dès le lendemain du coup d’Etat du 22 mars, s’était auto promu au grade supérieur, provoquant l’ire de ses collègues et du Capitaine Sanogo qui le fit revenir sur terre.

Aussi, ils sont indexés pour le coup de feu sur le campus de Badalabougou, le bilan serait de 2 morts et 2 blessés graves.

L’appétit venant en mangeant, ils ont caillassé et incendié les bureaux de la Bourse du travail lors d’un meeting du FDR (Front pour la Démocratie et République).

Ce n’est pas tout, ils ont expulsé manu militari des bureaux le Directeur Général de la Police et ses collaborateurs et exiger leur limogeage par le Conseil des ministres. Ce qui fut fait il y a environ deux semaines.

Ce sont eux enfin qui auraient infiltré et animé la funeste marche du lundi 21 mai 2012 de la COPAM qui a débouché sur le saccage du Palais et la tentative d’assassinat du Président Dioncounda Traoré.

Si les autorités se donnaient la peine de voir clair dans ces dossiers respectifs, elles comprendraient que cet homme et ses acolytes sont à surveiller car vu leur palmarès de violence, ils semblent porter en eux les germes d’une guerre civile. Mieux vaut prévenir que guérir, dit l’adage.

Au moment où tous les corps habillés font preuve d’une unité et d’un esprit de corps sans faille, la police est la seule qui se distingue par cette lutte à mort suicidaire entre policiers pour un leadership qui ne saurait tomber du ciel du 22 mars 2012. Rassembler, unir les policiers, les ramener à une vision plus déontologique de leur mission sera la seule voie du salut.

Mamadou DABO

Source : Zénith Balé du 2-06-2012

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7 COMMENTAIRES

  1. Vraiment Mariko est pathétique nul ne peut défaire ce que Dieu a fait malheureusement il ne le comprend pas.en réalité il me fait penser à Iznogood qui voulait coûte que coûte être calife à la place du calife mais toues ses manoeuvres échouaient lamentablement.
    Quand à ces soi disants policiers radiation à vie pour qu’ils aillent grossir le rang des voyous de la rue qu’ils n’auraient jamais dû quitter! 😈

  2. A vrai dire, certains de ses policiers méritent radiation et emprisonnement. Quant au docteur Mariko, il comprendre qu’il manque de vision. Car tout ce qu’il a planifié a échoué. Il ne faut même pas lui accorder la plus petite importance. C’est un badaud!!! sa cadidature à la présidentielle devrait être purement et simplement rejeté. Que Dieu nous l’accorde! Amen!

  3. Mon frère Mariko, car je suis moi aussi Mariko, je ne te comprends pas du fait d’être toujours du côté de ceux là qui font obstacle à la bonne marche de la Rép. Comment défendre ceux là même qui sont chargés d’assurer l’ordre public et la sécurité publique, sont toujours les premiers à les troubler? Etu que ferriez vous pour ceux qui subissent les effets colateraux des tirs à balles réels faites par les flics pendant leur mouvement, je parle de la population de tombouctou des familles de la garde républiques. Mon fère Mariko, vous plus ce jeune syndicaliste des années 90. Beaucoup de temps ce sont écoulés entre cette date et aujourd’hui, je crois que vous devez être à maturité

  4. En vérité c’est des incultes,sinon sous le regard de nos hôtes qui sont venus nous aider pour la libération de nos villes et villages et voilà que des analphabètes de policiers se donnent du spectacle devant des militaires sénégalais quelle honte ,nos hommes soit disant services de sécurité,qu’est-ce que ces sénégalais vont raconter après sur vous,vous n’avez pas honte,bande d’imbécile,ça se voit que vous êtes embaucher dans la police sans concours et c’est la place des autres que vous occupez.

    • Je suis parfaitement d’accord avec toi, des vauriens qui n’ont pas pu réussir à l’ecole et qui veulent à tout prix être au dévant pour que le Mali reste toujours dernier. Des opportunistes comme leurs commanditaires.

      • Ce n’est pas tout ce sont ces mêmes éléments qui ont enlevé dans leurs lieux de travail et séquestré 5 Commissaires de police pour avoir dénoncé les nominations à titres exceptionnels à des grades supérieurs sans aucunes bases.

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