Dans un communiqué envoyé à notre Rédaction, le mouvement du renouveau de la SPN dit son amertume face aux arrêtés portant création des groupements de la garde nationale sur la rive droite du District de Bamako.
Il s’agit, notamment de l’arrêté interministériel n° 2013-1019/MSIPCMDAC-SG du 19 mars 2013 portant création du groupement spécial de la sécurité présidentielle rive droite, l’arrêté interministériel n° 2013-1020/MSIPC-MDAC du 19 mars 2013 portant création du groupement territorial du district de Bamako rive droite, l’arrêté interministériel n° 2013-1021/MSIPC-MDAC-SG du 19 mars 2013 portant création du groupement de maintien d’ordre rive droite et l’arrêté interministériel n° 2013-1022/MSIPC/MDAC du 19 mars 2013 portant création du groupement d’intervention rapide rive droite.
Selon le communiqué, ces arrêtés dont le syndicat demande l’annulation usurpent à plusieurs niveaux les fonctions de la police nationale. Toute chose qui peut engendrer des interférences entre les corporations.
Le porteur du communiqué, en l’occurrence Sergent Chef de police Bréhima Keïta dit Sénateur non moins 2ème vice président du mouvement du renouveau de la SPN, explique que les dits arrêtés empiètent sérieusement sur les missions de la police. A travers ces arrêtés, poursuit-il, la garde nationale, tout comme la police et la gendarmerie, peut aussi procéder à des arrestations, des interpellations sans se référer à ces corps qui sont des officiers de police judiciaire.
Selon le sergent chef, ces arrêtés n’ont pour seul objectif que de marginaliser la police et créer le désordre entre les forces de sécurité.
Il a affirmé que dans une lettre adressée à leur ministre de tutelle, il a expliqué que l’action de son syndicat a pour but d’instaurer la cohésion entre la police et les autres corps en général qui ont été mis en cause par la SPN.
Le sergent chef dit que son syndicat va utiliser toutes les voies légales si les dits arrêtés ne sont pas retirés.
Moussa SIDIBE