A chaque religion ses brebis galeuses et à chaque famille son mouton noir. Ce noble corps que représente la police dans la gestion de notre système sécuritaire, n’échappe pas à ces maximes. C’est ainsi que vous trouvez des agents qui, à tout point de vue, ont des agissements plus proches des bandits que de leurs collègues qui accomplissent leur tâche avec bravoure, abnégation et honnêteté. Pendant que ces derniers s’attaquent au grand banditisme et tombent au front pour notre sécurité, les policiers véreux se la coulent douce en transformant des missions de sécurité en braquage déguisé. La nuit tombée, ils tendent des embuscades aux citoyens dans des endroits sombres de nos quartiers, rangent soigneusement le véhicule de patrouille et se tiennent dans l’obscurité attendant qu’un motocycliste apparaisse pour lui barrer la route. Ensuite, on lui demande ses papiers et ceux de la moto. Dès qu’ils se rendent compte de l’absence d’une pièce ou d’une anomalie, ces braqueurs en uniforme lui imposent une somme d’argent à payer en dehors de toute norme règlementaire. Et dès que c’est dit, le malfrat-policier ou policier-malfrat, c’est selon, ne tend l’oreille que pour entendre la victime parler d’argent. Demander leur indulgence est considéré par ces pourris comme si vous aviez traité leur mère de tous les sales noms. Les voitures, elles passent sans se faire siffler, surtout les plus distinguées. Ils tiennent à éviter de se trouver nez à nez avec un « Fama ». Les pauvres sont les plus grandes victimes car il arrive même qu’ils arrachent à de simples piétons leurs derniers sous. Mais, aucune facture ou contravention n’est délivrée contre le paiement forcé des sommes fixées à la tête du client.
En plus, leur vocabulaire est tellement limité et fait de gros mots qu’ils ne profèrent que des insanités à ces gens qu’ils sont pourtant en train de braquer en se servant de l’uniforme. Satisfaits, ils se partagent le honteux butin et rentrent chez eux. Mais pour beaucoup, cet argent est destiné aux petits plaisirs et non aux choses nobles car l’argent se dépense généralement de la même manière qu’on l’acquiert. Pauvres de nous ! N’y a-t-il donc personne pour les extirper de la police ? Où est donc la Police des polices ? Surement chez l’ophtalmologue, car ils ne voient jamais ce que tout le monde voit. D’accord mais, ils entendent quand même !
Par Abdoulaye Konaté
Mais ??
Ce comportement crapuleux de la police Malienne ne date pas d’aujourd’hui. C’est un phénomène qui remonte a plus de 50 ans.
Cette attitude de la police est à l’image du Mali. Un pays qui habille des malfrats en leur attribuant le nom de police. Ces énergumènes détroussent les citoyens des millions par jour sous le couvert des autorités maliennes. Une corruption devenue institution. Elle se pratique au vu et au su de tout le Mali depuis 50 ans.
Bel article
le directeur national de la police doit sévir surtout au niveau du poste de police du marche de Missira entre 19 heures et 21 heures certains agents de ce postes en tenues disparates d’aucun sont en treillis d’autres en tenues noires
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