La prostitution a atteint de nos jours des proportions inestimables surtout en Commune VI du District de Bamako. A Sogoniko, les alentours de l’ONT sont devenus des lieux de rencontre entre les prostituées et leurs clients. Et pourtant, des clients se font verbaliser par des agents de la police chaque fois qu’ils sont en train de se soulager.
Cette situation devient embarrassante pour les clients et fait peser un soupçon de complicité entre les prostituées et ces agents. C’est au-delà de 19 heures que les prostituées occupent les lieux et le principe est qu’une fois l’accord conclu, le client paye d’abord avant de passer à l’acte. Et, en pleins ébats sexuels, un policier se présente et verbalise l’homme, laissant partir la prostituée.
Généralement la contravention est payée sur place. C’est ainsi que certains arrivent à encaisser plus de 50.000 FCFA par nuit. Une fois, le ressortissant d”un pays ami s’est fait avoir en payant à un agent la bagatelle de 500.000 FCFA pour avoir été pris en flagrant délit d”ébats sexuel. Ces agents de police, pour prendre les vicimes, sont toujours aux aguets.
Qui sait si l’affrontement entre policiers et élèves sapeurs-pompiers ne trouve pas son origine dans des pratiques de ce genre quand on sait qu”un policier en civile se plaind d”avoir été tabassé?
Mamadi TOUNKARA
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