Commissariat du 4e arrondissement : Une structure en perte de crédibilité

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Depuis un certain temps, le Commissariat du 4è Arrondissement n’est plus que l’ombre de lui-même. La fuite de responsabilité, le désordre, l’absentéisme des agents, la recherche de l’argent facile, la magouille et autres faits dégradants  en sont les principales raisons. Conséquence : les quartiers de Torokorobougou, Badalabougou, Sabalibougou et environs sont en proie à une insécurité sans précédent. Ainsi, plus un jour ne passe sans qu’un citoyen lambda ne soit victime de vol, d’agression physique ou de cambriolage qui se soldent souvent par des assassinats.

Si dans les quartiers de Torokorobougou, Badalabougou, Sabalibougou et environs, il y a une chose qui coupe le sommeil aux habitants, c’est bien la recrudescence de l’insécurité. Ainsi, dans ces quartiers plus un jour ne passe sans qu’on enregistre des cas de vol, de cambriolage de boutiques ou de maisons, d’agressions physiques. Ce qui est plus inquiétant, c’est la cruauté de ces bandits qui,  à la moindre résistance, attentent à la vie de paisibles citoyens. Dans ces localités, on dénote plus de 5 victimes dans ce sens en l’espace de deux mois. Ce qui est encore grave, c’est le comportement des agents du 4è arrondissement qui ont cessé depuis fort longtemps de répondre aux sollicitations des habitants. Une indifférence dont profitent les malfrats. Ainsi, il n’est pas rare de voir dans ces quartiers de la Commune V des bandits opérer dans les alentours du commissariat des lieux. Le dernier cas remonte à deux semaines où la pharmacie contiguë au tribunal de première instance de la Commune V a été cambriolée. Cet endroit est à une centaine de mètres  dudit commissariat. Il est à noter que la station SODIES qui est située à côté de cette pharmacie a subit le même sort quelques heures auparavant. Cette station ne doit son salut à la sophistication de son coffre-fort qui n’a laissé aucune chance aux malfrats mal équipés.  A ces faits, s’ajoutent le cambriolage, il y a un mois d’une boutique située dans le même parage aux 300 logements, l’agression de plusieurs motocyclistes dans la rue où se trouve le commissariat du 4è arrondissement.
Ces faits prouvent à suffisance que la sécurité des populations de ces quartiers n’est plus à l’ordre du jour au moment où les alentours même de ce commissariat demeure l’une des zones les plus abandonnées de la Commune V. Ce qui amène tout citoyen à se poser la question de savoir : le bien fondé du commissariat du 4è arrondissement.
Une chose est sûre, elle ne répond plus aux sollicitations de la population pendant la nuit où plus de la moitié de ses agents vaguent à leurs occupations personnelles. Il arrive souvent que la patrouille nocturne soit annulée faute d’agents, à en croire certaines sources crédibles.
D’autres sources nous révèlent que, le champ de prédilection de ces agents reste les ronds-points de Bamako où il est facile de se faire de l’argent  en rackettant les chauffeurs de taxis, et de « Sotramas ». Mais quant il s’agit d’aller arrêter un malfrat, les candidats se font rare, donnant quartier libre aux bandits. Voilà des comportements qui font que les populations, dans leur écrasante majorité, pensent, à tort ou à raison que les policiers du 4è arrondissement sont de ceux-là mêmes qui causent le mal partout.
Avant de déplorer la relaxe de bandits arrêtés par les populations. Des bandits, pour se venger de ceux qui les ont arrêtés, se signalent par des assassinats, des pillages. En réponse du berger à la bergère, les populations répliquent par le lynchage de bandits appréhendés.
Une chose est évidente, le 4è arrondissement ne joue plus son rôle principal qui est la protection des personnes et de leurs biens.
Salif Touré

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2 COMMENTAIRES

  1. Que se passe-t-il à Kati ? Ou que se serait passé à Kati ce matin lors de la réunion Sadio GASSAMA et les militaires ?

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