Commissariat du 3ème Arrondissement : rnLes voleurs de téléphones comprendront-ils enfin ?

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Un voleur de téléphone portable court deux fois sur trois, le risque d’être identifié et appréhendé où qu’il soit s’il utilise le fruit de son vol et à condition bien entendu que la victime tape à la bonne porte : la brigade de recherches du Commissariat de police du 3ème Arrondissement. .

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Dans la nuit du vendredi au samedi 5 octobre dernier, le sergent de police Boubacar Camara élément de la Brigade de Recherche du 3ème Arrondissement et son époux furent fut victimes du vol de deux téléphones portables à Sangarebougou. Eh oui, çà n’arrive pas qu’aux autres.  Même les flics aussi ! Notre sergent s’était assoupi en laissant sa fenêtre ouverte et un voleur du quartier est parvenu à subtiliser les deux appareils en se servant d’une louche de cuisine.

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Le lendemain, notre flic faillit  rentrer dans ses chaussettes tant il fut la risée des voisins. Comment un flic, par surcroît élément de la brigade de Recherche la plus réputée de la ville pouvait-il être victime d’un banal vol de téléphone ! Le flic jura alors que l’auteru du vol sera retrouvé. Des paroles en l’air, lui répondit-on ! Le temps passa.

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Le voleur avait déjà commencé à utiliser un des appareils. Il fut immédiatement décélé arrêté et conduit au Commissariat. Mais comment diable se fait-il ? L’inspecteur Principal Papa Mambi Keïta surnommé l’Epervier du Mandé est en passe de devenir le champion des téléphones (volés) retrouvés. Voilà comment il procède : la victime commence d’abord par porter plainte. Après quoi, un Tribunal compétent délivre une réquisition à personne qualifiée qui fait obliqation aux  sociétés de téléphonie de fournir toutes les informations (appels reçus et émis par le téléphone volé) à l’enquêteur. Eh oui, ces appareils  électroniques laissent des traces indélébiles. De véritables traîtres, ces joujoux ! Ces données permettent facilement de remonter la piste du malfrat. C’est ainsi que beaucoup de voleurs  ont été appréhendés comme le nommé Oumar Bâh de Sangarébougou.

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Ce dernier est un voisin de la victime. Il a avoué les faits qui lui sont reprochés et a procédé à une reconstitution des faits sur le lieu du délit. Notre sergent de police marche désormais la tête haute dans le quartier. Sauvé !

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Les voleurs de téléphones doivent enfin comprendre qu’il n’existe aucune issue après leur forfait. Tôt ou tard, ils seront appréhendés. A quoi bon alors s’exposer à une humiliation certaine ? On peut, à propos, lire sur l’écriteau affiché dans cette brigade du commissariat et à l’intention des malfrats: “souviens toi que tout au long de l’histoire, la voie de la vérité a toujours triomphé”.     

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B.S. Diarra

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