Commissariat des rails: Qui protègent les policiers agresseurs ?

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En pleine flambée de la violence armée, de braquages, de meurtres, etc. à Bamako

La scène paraît insolite : l’agression en pleine circulation d’une dame par des policiers identifiés comme des éléments de la police spéciale des rails. Si ce sont des agents de la circulation routière, on pouvait comprendre leurs agissements. Comme des usagers de la circulation, ces policiers circulent à bord un véhicule tout au long du large boulevard de l’Indépendance. Subitement, les policiers se mettent au travers de la route des motocyclistes. Et ce jour, la bonne dame en moto a eu la malchance de tomber sur des policiers apparemment prêts à en découdre. Evitée de juste par le véhicule des policiers, elle tente de savoir ce qui se passe. Furieux, un policier descend du véhicule et lui donne trois belles gifles au grand étonnement des autres usagers.

Au lieu de calmer son agent, un commissaire de la police qui se trouve dans le même véhicule que le policer tente de nier les faits. Pendant ce temps un autre policier se bat pour arracher de force la moto l’engin à deux roues de la dame. Blessée au doigt, finalement c’est au porteur d’uniforme qui transporte la victime au commissariat du rail ou travaille l’agent agresseur.

Témoin de la scène inhumaine, un usager accompagne la dame mais au commissariat, il  a été brutalisé et enfermé. Puisque la victime refuse de céder aux intimidations, un commissaire lui tend un billet de 1000 F CFA comme frais d’ordonnance. Après avoir opposé un niet catégorique, la victime a été soignée dans un centre de santé.

Mais, vu la brutalité de l’acte, elle se confie au tribunal mais finalement c’est au niveau de la brigade territoriale de Bamako-Coura qu’elle a porté plainte. La victime compte se battre pour que son agresseur soit identifié et que justice lui soit faite, car elle est traumatisée depuis cette agression injustifiée.

A. M. C.

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Cest au parents de la damme inpolie qui doi la bien eduque comment respecte la force fe l’ordre.

  2. On dirait que le Mali porte toujours le nom de Soudan français de la période coloniale durant laquelle les gardes du commandant se permettaient de chicoter les pauvres soudanais pour un oui ou un non. Malgré la citoyenneté acquise en 1946 par tous les ex-sujets de l’AOF et la loi Gaston Deffere en 1956, le malien-soudanais n’a pas encore accédé au statut de citoyen de plein droit dans son propre pays face aux forces de l’ordre (ou plutôt de désordre) qui n’ont aucune notion de droit de l’homme. Pauvre malien-soudanais, tu n’as connu que drames et malheurs depuis la nuit des temps. Décapité ou emmuré vivant dans les tatas de Sikasso ou de Woitala durant le règne de tes roitelets, vendu comme esclave durant le commerce triangulaire, taillable et corvéable durant la période coloniale, amputé, violée ou lapidé sous l’occupation des faux jihadistes du nord-Mali, te voilà maltraité par tes propres frères maliens. Même ta femme, ta sœur ou ta maman ne sont pas épargnées par respect due à la femme. N’est-il pas temps que le policier ou le gendarme malien respecte sa sœur ou son frère malien après 55 ans d’indépendance?

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