Cinq mois qu’un sergent de police tient tête à son commissaire et jure de le faire partir comme il l’a fait avec d’autres. Pour arriver à ses fins, il compte sur son bras armé, le Syndicat national de la police (Synapol). Un syndicat qui se vente d’ailleurs d’être parmi les plus puissants et redoutables ayant même tenu tête à la junte en 2012. Et comme le ridicule ne tue plus sous nos cieux, le sergent Abdramane Bakayoko puisque c’est lui qu’il s’agit a fini de démontrer à la face du monde que boire la honte n’en est plus qu’un jeu. En tout cas, pour lui et sa bande cachée derrière le Syndicat national de la police (Synapol).
Les faits
L’histoire est tout simplement surréaliste et rocambolesque, à la limite indigne et ignoble. Il s’agit bien dune cabale contre la personne du commissaire principal de Kalabancoro Mamadou Mounkoro. Tout est parti d’une sanction disciplinaire que le commissaire Mamadou Mounkoro a pris à l’encontre du nommé Abdramane Bakayoko et un autre policier pour réunions nocturnes sur les toits du commissariat et incitation à la violence. Contre toute attente, il refuse non seulement d’exécuter la punition mais remue ciel et terre pour ternir d’image son chef hiérarchique. Depuis, il a juré de faire partir le commissaire de son poste. Pour y arriver, il se sert de son syndicat, le syndicat national de la police (Synapol). Alors commence une cabale médiatique contre le commissaire principal. Des calomnies les plus lugubres jusqu’à convoquer le commissaire devant l’inspection générale de la police. Comment un syndicat peut mettre en mouvement toute une Inspection, en plus sur du faux s’il n’a pas de soutien de taille ? D’ailleurs le Sergent de Police Abdramane BAGAYOKO et acolytes n’hésitent pas à dire à qui veut l’entendre, qu’ils sont « faiseurs et défaiseurs de Commissaires ». Comme trophée de guerre, ils n’hésitent pas à exhiber l’exemple du prédécesseur du commissaire Mounkoro qui, selon eux, était plus tenace et bien assis. Si cela était vrai, c’est dire que la police a encore du chemin à faire.
De grossiers montages
Dans leur volonté de nuire, le Synapol est allé jusqu’à accuser le compol de collaborer avec des malfrats dont selon eux certains ont eu leur liberté au Commissariat de Kalaban-Coro après avoir déboursé une forte somme. Des accusations qui se sont par la suite révélées fausses. Nous avons mené nos investigations, les présumés ont bien été présentés à un juge après l’expiation de leur garde à vue. Le mensonge n’ayant pas de longue jambe, un mois jour pour jour après les accusations contre la personne de Mounkoro, l’un des présumés malfrats du nom de Kassim TRAORE dit Ladry s’est présenté de lui-même dans le bureau du commissaire pour affaire le concernant. Une fois en face du compol, son attention a été attirée par un de ses agents pour lui signifier qu’il est en face de Ladry. Le commissaire a vite compris que c’est lui qui était cité avec photo à l’appui dans l’écrit que le synapol a adressé à l’Inspection de la Police Nationale comme le bandit de grand chemin libéré par le commissariat de Kalabancoro moyenna une forte somme.
Le commissaire saisit l’occasion pour interroger le nommé Kassim TRAORE dit « Ladry ». A la suite de son interrogatoire, l’intéressé a tout simplement déclaré qu’il fait l’objet de dénonciation calomnieuse car dit-il n’avoir jamais été arrêté par le poste de Niamana encore moins par le Commissariat de Kalaban-Coro à plus forte raison monnayé sa libération ou encore celle de quelqu’un d’autre. Il se dit prêt à porter plainte contre le Sergent de Police Abdramane BAGAYOKO, instigateur de ce grossier montage.
Qui protège le Synapol du sergent Bakayoko ?
Par le simple fait de cet écrit honteux, le Sergent de Police Abdramane BAGAYOKO et acolytes se sont rendus coupables de dénonciation calomnieuse. Car au-delà de la personne du compol, c’est l’image de la police qui est ternie et exposée. Au lieu d’ être poursuivis, le groupe bénéficie au contraire d’un soutien visiblement du Directeur national de la police. Puisque qu’ils ont eu la permission d’organiser une conférence de presse au sein du commissariat à laquelle notre rédaction a pris part. Les conférenciers n’ont pas hésité à dire devant les journalistes qu’ils ont décidé de tenir la conférence dans l’enceinte du commissariat pour tenir tête au commissaire qui selon eux, les jours sont désormais comptés. Dans leurs diatribes, ils se sont même attaqués au directeur national adjoint de police d’entretenir un réseau de commissaire qui lui verse de pourboires régulièrement. Ladite conférence de presse a été animée par les Sergent Chefs Aboubacar Keita, Jean Antoine SAMAKE, le Sergent de Police Abdramane BAGAYOKO en présence de quelques policiers et de nombreux journalistes invités pour la circonstance. Le Sergent-Chef Jean Antoine SAMAKE a déclaré que son Syndicat a opposé une fin de non-recevoir aux plus hautes autorités de la Police, notamment le Directeur Général Adjoint qui a voulu empêcher la tenue de leur réunion au Commissariat de Police de Kalaban-coro. Il a aussi laissé entendre quen tant que Syndicat, aucune autorité ne peut décider du lieu de la ténue de leur réunion syndicale et que le Commissariat de Police de Kalaban-coro était un bien public appartenant à tous. Notre équipe de reportage a même été prise en partie pour avoir posé une question compromettante. Une semaine plus tard nous avons reçu des messages d’intimidations dans lesquels un membre de synapol nous disait que les carottes étaient déjà cuites pour le commissaire Mounkoro et nous avec car pour eux nous roulions pour Mounkoro.
L’image de la police ternie à travers cette affaire
Les linges se lavent en famille a t- on coutume de dire mais le Sergent de Abdramane BAGAYOKO et acolytes à force de vouloir nuire au Commissaire, n’ont hésité à s’attaquer aux plus hautes autorités. Certes, c’est la personne du commissaire Mounkoro qui est atteinte aujourd’hui mais qui sera leur prochaine cible ? Ce genre de comportement doit être sanctionné avec la dernière rigueur pour couper court à toutes velléités futures.
Tenir une conférence de presse syndicale dans la salle de réunion du commissariat en vue de ridiculiser le commissaire devant ses hommes, est le comble de la provocation. En tout cas, tenir une conférence de presse dans un commissariat, sort de l’ordinaire et la question qu’on est tenté de se poser est : qui soutient le Sergent de Police Abdramane BAGAYOKO et son malheureux syndicat? Preuve encore est que le Sergent de Police Abdramane BAGAYOKO et acolytes ne sont ni plus ni moins que des racailles sous couverts de l’uniforme de la police avec des agendas cachés qui ne peuvent prospérer que dans une République bananière. Malheureusement, pour eux, c’est une erreur de calcul car nous sommes régis par les lois de la République.
A. Dembélé.