Nous nous contenterons de rappeler que le Procureur général près de la Cour d’Appel (Bamako) a dressé une correspondance en date du 12 février 2015 à Messieurs le Directeur général police nationale, le Directeur général des Douanes, portant sur la rencontre de l’ensemble des acteurs de circulation routière en République du Mali.
Ladite rencontre s’est tenue le 04 février 2015 dans les locaux de la Cour d’Appel de Bamako. Elle avait réuni notamment les représentants du Ministère en charge des Transports, le Directeur général de la police nationale, le Directeur de la gendarmerie nationale et le Directeur général des Douanes. C’était sous la coprésidence d’un conseiller technique du Ministère en charge des Transports et du Procureur général près de la Cour d’Appel de Bamako.
Le but de la rencontre était essentiellement sur l’impérieuse nécessité pour les autorités en charge du contrôle routier de s’en tenir strictement aux principes légaux fixés en la matière. Il a été demandé à chaque parquet d’instance et de Justice de Paix à compétence Etendue de veiller à prêter main forte aux dénonciations de mauvais comportement d’agents de sécurité. C’est dire que les autorités maliennes hier comme aujourd’hui prennent des initiatives utiles à la préservation de la quiétude et à la sécurisation des citoyens comme en témoignent les larges diffusions du code de circulation routière et des panneaux de signalisation. A cette initiative salutaire vient s’ajouter cette rencontre de février 2015.
Mais, comme on le dit souvent, «les mauvaises habitudes ont les oreilles très dures» et pour preuve :
– Les raquettes des chauffeurs de taxi et de minibus continuent de plus bel aux sus et aux vues des passagers : pratiquement dans chaque cahier de contrôle de véhicule, les policiers trouvent un pauvre billet de banque.
– Les motocyclistes paient régulièrement à des agents de police des billets de 1.000 (mille) FCFA pour la violation des feux de stop et cela sans le moindre reçu.
L’incivisme étant règle au Mali, ce code illégal entre policiers et usagers de la route en infraction a les oreilles dures. Mais là où il y a le drame, c’est que par excès de zèle ou par la recherche effrénée des billets de 1.000 FCFA, certains policiers n’hésitent plus à poursuivre les Sotrama, les motocyclistes qui violent coups de sifflet des agents de la police règlementant la circulation routière. Il leur arrive de faire tomber des motocyclistes en peine vitesse. Ce scénario est presque quotidien au carrefour des l’auto-gare de Sogoniko où des coups de sifflet retentissent à intervalles réguliers de deux (02) minutes. Souvent ces coups de sifflet sont suivis de drames !
Tenez
Dimanche 22 mars 2015, à 19h 50mn, un policier a violemment bousculé un motocycliste dans le grand fossé juste en face de Gana Transport. Précipitamment, les quatre (04) policiers en poste audit carrefour de Sogoniko l’ont sorti dudit fossé. Il restera évanoui pendant des dizaines de minutes. Après avoir retrouvé la conscience, le malheureux motocycliste a été emmené par les policiers sur leur chaise placée juste derrière leur hangar qui les abrite contre le soleil.
Sur la devanture dudit hangar, on lit : CCR (Compagnie de circulation routière). Ce hangar se retrouve un peu partout à travers la ville de Bamako aux différents grands carrefours de la capitale. Le motocycliste avait perdu son téléphone et sa chaussure droite dans le fossé. Quelle scène pitoyable !
Pire, le capot de sa moto a été tout simplement brisé. Les policiers, au lieu de lui retirer 1.000 FCFA, ont dû négocier son départ, la poursuite de son chemin. Pour démarrer sa moto KTM, il a fallu qu’un policier s’y mette.
Selon toute vraisemblance, les policiers en poste à ce carrefour bien abondant en usagers sont constamment en lutte avec les motocyclistes et cela en dépit des mesures règlementant le cadre de travail des agents de la police routière.
Pour en savoir davantage, les autorités compétentes doivent elles-mêmes veiller au grin en circulation inopinément et en observant des arrêts à bien d’endroits de la capitale pour se rendre à l’évidence du mécanisme de raquette organisée et actes de barbarie dont se rendent coupables des agents de la police routière.
Fodé KEITA
est ce que juridiquement les vehicules dont les vitres sont teintées (visible á travers) , sont interdit dans la circulation au mali ??
les policier me font arreter á chaque carrefour pour me soutirer de l´argent parque tout simplement mes vitres arrieres sont teintées.
Non, Monsieur. Absolument pas ! Il n’y a d’ailleurs aucun texte clair là-dessus, et il n’est est point question dans le code de la route. C’est juste un fond de commerce pour les policiers ripoux. Il faut refuser de payer des bakchichs pour ça, il n’y a vraiment pas de quoi !
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Pensées rebelles.
Oui Mr le journaliste dit vrai mais je comprends Mr Atagaoussou car il est policier et sachez qu’à part quelques uns d’entre vous, la police est une honte nationale. Ils sont prêts à vendre leur dignité et leur honneur pour 1000FCFA. Il faut plutôt dire aux policiers d’aller reprendre leur formation car ils n’excellent que dans le mensonge et dans la calomnie.
Mr Fodé Keita, venez me voir je prend en charge les frais de ta formation. Enfin, j’ai rien compris dans ton article.
mr atagaoussou s’est le sujet de l’article qui nous intéresse et non le niveau intellectuel du journaliste car le journaliste a abordé un sujet qui intéresse touts les maliens
Que de journalistes ignorants! Va reprendre le cycle de ton lycee car tu as un niveau tres bas.
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