Circulation routière a Bamako: Quand le racket aveugle les policiers !

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Depuis un certain temps, les policiers de la circulation se livrent à des courses de poursuites contre les usagers qui refusent de s’arrêter aux feux-rouges. Cette attitude, si elle  continue risque de provoquer des graves accidents.

Dans aucun texte concernant la réglementation de la circulation, il est autorisé à un policier de se lancer à la poursuite d’un usager de la route.  Sauf, s’il s’agit des bandits déclarés ou des usagers qui commettent un accident et refusent de s’arrêter.

Malheureusement, c’est tout à fait le contraire qui se produit dans la circulation routière. Aujourd’hui, les policiers n’hésitent pas à prendre leurs engins à deux roues pour se mettre à la poursuite des usagers de la route qui refuse d’obtempérer à leur nombreux barrage qui pullulent la capitale, même sans commettre d’infractions. Alors que, les contraventions des infractions sont comptabilisées dans leur poche plutôt qu’au trésor public.

Certains vont jusqu’à menacer les usagers avec leur arme. « Un policier après m’avoir sifflé s’est arrêté devant mon véhicule… mes vitres étaient tous fermés et cela  m’empêchait de voir sa signalisation…je lui ai dit d’éviter ces pratiques, sinon il risque de perdre sa vie pour rien…il m’a dit qu’il allait tirer sur moi sans qu’il ne soit inquiété…» nous a rapporté un usager de la route. 

Pour ce qui concerne les motocyclistes, les policiers prennent la clé de leurs motos avant de leur faire savoir  leurs infractions. En effet, cela a été la source de plusieurs malentendus entre certains policiers et des militaires en civil.

En réalité, les agents de police de Bamako  pourrissent le quotidien des usagers, des paisibles citoyens. A ce titre, la réglementation de la circulation routière à Bamako doit être une des préoccupations des nouvelles autorités, car bon nombre d’accidents de circulation sont le fait des policiers indélicats qui érigent des barrages où bon leur semble sur nos routes. Il est donc temps pour les autorités en charge de la sécurité de mettre fin à cette pratique qui n’honore pas la corporation.

Oumar Diakité 

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4 COMMENTAIRES

  1. Le probleme est que les policiers arretent a 80pour cent pour des problemes de papier et pendant qu’ils negocient le prix de la relache, d;autres contreviennent aux regles les plus elementaires du code de la route. Les taxis et sotrama sont arretes 1 fois sur 3.

  2. Hey tchièèèè Oumar tu nous emme.r.d.e. wayyyy!!! ce sont tes soi-disant citoyens qui sont les premiers à commettre les infractions………Si vous ne voulez pas avoir de souci avec la police, alors ne commettez pas d’infraction, c’est aussi simple que ca!!!!!!!

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