Carte d’identité nationale: Une source de corruption dans les commissariats de police à Bamako

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Disposer d’une carte nationale d’identité relève du parcours du combattant pour le contribuable malien. Depuis quatre mois, les cartes d’identité se font rares dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie. Comme la neige à Kidal.

« Pour avoir ma carte d’identité nationale, le premier jour, je me suis réveillé à 4 heures du matin ; ils m’ont dit que la liste était déjà complète. Le lendemain, j’ai dû me réveiller à 2 heures du matin pour m’inscrire sur la liste et répartir à la maison. Je suis revenu à 6 heures pour suivre le rang », témoigne Fousseni Sidibé, un habitant de la commune V du district de Bamako.

« Cette crise de carte d’identité n’a que trop duré. J’en appelle aux nouvelles autorités pour y remédier. Car, elle entretient la corruption dans les services de police, ceux-là même qui doivent lutter contre ce fléau. Le nombre de cartes  à confectionner ne peut excéder 30 par jour, disent-ils. Mais, il suffit de leur donner de l’argent, et ils vous feront votre carte même dans l’après-midi alors qu’à 4 heures du matin déjà la liste est bouclée ».

Mamadou Togola

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8 COMMENTAIRES

  1. Un article me revient à l mémoire, juste après les jours qui ont précédé le coup de force du 22 mars dernier, qui disait que « le Canada, qui aidait le Mali dans la confection des passports, n’étaient plus en mesure d’en delivrer parce que l’Etat Malien, n’arrivait plus à payer les frais d’élaboration des dits passeports »
    Et si les cartes d’identité aussi, étaient dans ce lot de problèmes de financement et de la coopération,….
    Avec le situation exceptionnelle que vit le Mali, le deficit budgétaire de va de plus en plus croissant, il y’a des raisons de croire que le pays va mal……
    Je suggèrerait au Gouvernement Interimaire, de confectionner des Cartes d’Identité numérisée (non falsifiables) valables au moins sur une période de dix ans…… de même que les cartes d’électeurs…. Je crois que le RAVEC allait dans ce sens……
    Cela eviterait le trafic lié à la confection des CIN, et autres pièces d’Etat civil….
    De même que les permis de conduire, ou autres documents …….
    On ne peut pas et on ne doit pas confectionner des Cartes d’Identité sans vérification de l’exactitude des renseignements fournis dans les pièces justificatives….. sans enquêtes préalables
    Or tout le monde sait ce qui se passe, on graisse la patte aux préposés à ce travail… Beacoup de personnes aujourd’hui detiennent des pièces d’Identité malienne sans pour autant être malien de naissance d’origine, ou même naturalisé…….(fausses déclarations d’actes de naissance, sur la base de déclaration des temoins, etc….)
    On est tous fautif de ce qui se passe, alors de grâce vous journalistes, arrêtez d’ameuter la cohorte de malfaiteurs pour rien, on a tous une responsabilité dans ce que vit le Mali aujourd’hui, bien sur à des dégrés divers…..
    Faites un travail de vrais journalistes mais pas de denonciateurs, de calomnieurs, de maîtres chnateurs…………

    version corrigée

  2. Un article me revient à l mémoire, juste après les jours qui ont précédé le coup de force du 22 mars dernier, qui disait que “le Canada, qui aidait le Mali dans la confection des passports, n’étaient plus en mesure d’en delivrer parce que l’Etat Malien, n’arrivait plus à payer les frais d’élaboration des dits passports”
    Et si les cartes d’identité aussi, étaient dans ce lot de problèmes de financement et de la coopération,….
    Avec le situation exceptionnelle que vit le Mali, le defecit budgétaire de va de plus en plus decroissant, il y’a des raisons de croire que le pays va mal……
    Je suggèrerait au Gouvernement Interimaire, de confectionner des Cartes d’Identité numérisée (non falsifiables) valables au moins sur une période de dix ans…… de même que les cartes d’électeurs…. Je crois que le RAVEC allait dans ce sens……
    Cela eviterait le trafic lié à la confection des CIN, et autres pièces d’Etat civil….
    De même que les permis de conduire, ou autres documents …….
    On ne peut pas et on ne doit pas confectionner des Cartes d’Identité sans vérifiaction de l’exactitude des renseignements fournis dans les pièces justificatives…..
    Or tout le monde sait ce qui se passe, on graisse la patte aux préposés à ce travail… Beacoup de personnes aujourd’hui detiennent des pièces d’Identité malienne sans pour autant être malien de naissance d’origine, ou même naturalisé…….
    On es tous fautif de ce qui se passe, alors de grâce vous journalistes, arrêtez d’ameuter la cohorte de malfaiteurs pour rien, on a tous une responsabilité dans ce que vit le Mali aujourd’hui, bien sur à des dégrés divers…..
    Faites un travail de vrais journalistes mais de denonciateurs, de calomnieurs, de maîtres chnateurs…………

  3. Ce problème ne jamais finir si nous faisons rien. Pour la petite information la carte fait 1000f sans compter l timbre qui fait à peine 1000f. Mais il faut payer 3000 à 3500f parfois 6.000f. Mais personne ne réagi alors ils continuent c’est la faute à qui? A NIÈNA, NAN KO KAN TÉ KOUMA

  4. Le permis de communiqué avec les detenus est donné gratuitement au Pôle Economique de Bamako et à la Cour Supprême mais à la Cour d’Appel de Bamako pour 15 jours il faut payé 500 F et pour 30 jours vous payez 1000 F Cfa. Allez y voir dans le bureau de Mme MAÏGA.

  5. la loi prévoit 24 heures comme délai de retrait des cartes d’identité. son prix est de 1000 francs CFA par carte. mais qu’est ce qui se passe dans nos commissariats pour favoriser cette situation de corruption qui ettouffe le paisible citoyen malien?
    – limitation du nombre de carte par jour : les agents qui disent cela sont entrain de mentir, la demande peut être déposé de 08 heures à 16 heures, car l’intéressé à 24 heures pour recevoir sa carte (par exemple, une carte déposée à 8 heures peut être retirée le lendemain)
    – la carte à 3000 francs : le prix officiel est de 1000 francs, pas plus pas moins, la signature ne se paye pas, et l’autorité de signature est tenue de travailler conformément à la loi en vigueur
    ceux qui entretiennent ces comportements doivent l’abandonner, sinon …………………………………………………………..

  6. Dans tous les pays de la sous région, la validité de la CI est de 10 ans, au Mali, elle est de 4 ans, pour éviter de telles situation,il faudra ramener cette durée à 10 ans. Vous verrez que les agents chargés des CI au niveau des commissariats vont arrêtes de faire le malin.

  7. Bonne meditation sur cet article

    Affairisme dans la crise malienne : Comment la Cia a fait plier Ouattara / La vérité sur le limogeage de Bictogo / Tout sur les Frci arrêtés au Mali
    Source : Le Temps : Dernière Mise à jour : 07/06/2012 (Auteur : )
    Lu : 2683 fois

    Si l’un des réseaux mafieux organisés par le pouvoir a un genou à terre, l’autre cherche tant bien que mal à garder ses repères dans la sphère politique ivoirienne. Le réseau ouattaraiste qui a le genou à terre, est celui d’Adama Bictogo. Tout son malheur est parti de la crise malienne. Lors des négociations dans la crise malienne, Adama Bictogo fait un très bon rapprochement entre lui et la junte du capitaine Sanogo. C’est ainsi que l’homme fort de Bamako lui signifie son souci financier pour s’approvisionner en armements, en vue de faire face à la rébellion. Adama Bictogo lui propose un réseau moyennant diamants et métaux. Sanogo accepte de faire ce deal en clando, avec Bictogo qui arrive même à liquider quelques quantités de pierres. Sanogo s’active alors à s’armer. C’est en ce moment que la pression internationale s’intensifie sur la junte. Entre temps, la Cia suit de près ce deal entre Bictogo et la junte. Cette «Agence» déjà très déçue du pouvoir ivoirien, avec la vente du «diamant de sang ivoirien», fait un rapport accablant sur ce régime. Abidjan est alors dans leur viseur. La Cia saisit donc le Nigéria. C’est la vraie raison du voyage inattendu de Goodluck à Abidjan après la chute de Sarkozy. Chemin faisant, la communauté internationale fait plier la junte par des pressions diverses. Ouattara voulant profiter de la situation, engage une action militaire avec les Frci. Au cours de l’offensive au Mali, un chef de guerre et pas des moindres, et plus d’une centaine d’éléments sont pris sur le théâtre des opérations. Ouattara négocie assidument la libération de cet homme qui est l’un de ses proches les plus directs. Beaucoup de moyens sont donnés à Adama Bictogo, pour les faire libérer. Le capitaine Sanogo profite de son avantage et exige au pouvoir ivoirien plusieurs choses. Abidjan mouillée jusqu’au coup, dans cette affaire cède, pour obtenir la libération de ses hommes en oubliant définitivement l’option militaire. Comme acte bonne foi, le pouvoir exige du capitaine Sanogo la libération du chef de guerre. Les autres devraient être libérés après la signature des derniers accords. Après la signature des accords dans lesquels le capitaine Sanogo obtient gain de cause, ce dernier refuse de libérer les autres prisonniers qu’il détient encore comme preuves. Abidjan qui ne comprenant plus rien, s’informe pour cerner la motivation de la junte à ne plus tenir parole. C’est là que le régime découvre qu’Adama Bictogo n’a pas donné tous les moyens qui ont été dégagés pour le capitaine Sanogo. Dès lors, la présidence ivoirienne se saisit de cette situation et fait un semblant de limogeage avec un faux alibi. Qui à la réalité, n’est qu’une action de charme pour contenter les Usa et la communauté internationale. C’est en ce moment que le réseau Hamed Bakayoko se positionne, en activant ses relations dans la presse et accable son rival. La réaction d’Adama Bictogo ne s’est pas fait attendre. Il donne des éléments précis sur des virements que feraient Hamed Bakayoko verse sur un compte offshore, en Europe depuis huit mois. Et Adama Bictogoa a juré d’avoir la tête de Hamed Bakayoko.

    Une correspondance particulière
    de K.S

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