Cela fait un bon moment que la carte d‘identité nationale est difficile à obtenir dans notre pays. Une situation qui met en difficulté ceux qui en ont urgemment besoin. Pour qui connaît l’importance de ce document, il est incontournable pour régler certains problèmes administratifs. Ce manque de stock disponible est aujourd’hui un moyen pour certains agents de la police pour se remplir les poches au détriment des nobles et paisibles citoyens.
Comme le dit un adage bambana de chez nous : « ni dô ka baa ma sa, dô ka na té diya ». Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Les faits remontent à la semaine dernière au 11ème arrondissement sis à Kalaban-Coura. L’acquisition de la carte d’identité nationale a été un véritable chemin de croix pour cette dame qui a bien voulu partager sa mésaventure. Malgré qu’elle se soit rendue tôt à quatre heures du matin, elle a rallongé la file avec d’autres personnes ayant besoin du document.
Comme à l’accoutumée, on dresse une liste de présence pour l’agent de police chargé de CI qui viendra plus tard. Aux dires de la pauvre dame, un officier de police est venu faire un appel de quelques personnes dont les noms figurent sur la liste : « Un instant après, une autre dame en tenue apparaît et nous appelle un à un pour nous demander 5000 CFA. Après avoir ramassé nos sous, elle réapparaît pour me demander à moi si je pouvais en ajouter. Découragée, j’ai même renoncé à cette histoire de carte. Je lui ai demandé de me rembourser mon argent.
Je lui ai dit que comme je dois voyager très tôt le lendemain, je payerai la contravention sur la route que de lui donner tout mon argent. Comme elle a compris que je ne vais rien lui ajouter, elle m’a dit d’attendre ma carte d’identité. Mais payer 5000 CFA pour une carte dont toutes les dépenses sont à 2000FCA au plus, c’est un peu exagéré. Ne sommes-nous pas des maliens aux mêmes droits que les autres? », a affirmé cette dame qui se dit prête à aller dénoncer celle qui n’est pas une inconnue pour ses comportements peu catholiques dans les locaux du 11ème Arrondissement.
De sources crédibles proches du commissariat, ce business de carte d’identité est une véritable poule aux œufs d’or pour les agents du 11ème Arrondissement. Le partage de gâteaux se fait comme suite : Sur les 40 cartes d’identité nationales livrées par jour, seulement 25 personnes en bénéficient en payent 2000CFA. Donc, les 15 malheureux sont obligés de payer 5000 FCFA dont 5 personnes pour le chef de la Brigade, 3 pour son adjoint.
Les autres subalternes de la police se partagent le reste.
En tout cas, le message du nouveau ministre de Sécurité à l’égard des agents de police pour un changement de comportement positif est tombé dans de sourdes oreilles. Une chose est sûre, il n’y a plus sourd que celui ne veut rien attendre !
Adja
A quoi donc servent les cartes Nina si les citoyens doivent continuer de se défoncer pour obtenir l’ancienne carte nationale d’identité?
vous ne savez pas combien ces gens ont payé pour être des agents de police,ils vont donc récupérer leurs investissements et chercher des bénéfices . allez vous en prendre aux recruteurs corrompus
Merci Adja pour ce rappel que tout malien doit agir. Le comble est 80% des maliens ne connaissent leurs droits. Une carte d’identité périmée ne doit coûter que 2000 F. Pourquoi payer 5000FCFA pour une seule carte d’identité. La somme est plus que 5000 F,
1°) tu achetes des timbres chez des boutiquiers qui vendent les timbres de 500 F à 700 F et les timbres de 200 à 250 FCFA.
2°) tu prends 4 photos qui vont te coûter au moins 2000 FCFA.
Comme cette dame l’a dit est ce que je ne rêve pas d’être un vrai malien. J’en ai honte de dire à mes cousins et cousines du Burkina et de la Côte d’Ivoire qu’on paye une carte d’identité chez nous à 5000 F
Et c’est nous qui sommes 90% musulmans. Ah Mon Dieu ne nous punit pas avec ces gens de mauvaisse foi.
Ces policiers et gendarmes nous rencherient la carte pour encore raquetter ceux qui ne pourront pas la prendre. je me demande dans quel pays nous vivons. Nous avons voté IBK pour que change tout, mais hélas. Rendez vous au poste de payage de kati tous les passagers sont raquettés à l’entrée. Les gendarmes fouillent les bus et tous ceux qui n’ont pas de pièce ou pérrimés sont obligés de payer 1000 fcfa ou plus alors que tout récement un bus a été attaqué sur cette voie.
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