Bavure policière : Le député Mamadou Diarra passé à tabac

0

             Dans la nuit du 10 au 11 décembre, il s’est passé un incident scandaleux à l’Hôpital Gabriel Touré où l’Honorable député Mamadou Diarra de la commune II a été  à rude épreuve, pour avoir subi de nombreux coups venant des policiers. Comment en sont-ils arrivés là? D’ailleurs, les députés, après avoir été informés de la situation hier, furent contraints de suspendre la séance d’hier.

rn

LES FAITS SELON NOS SOURCES

rn

                Selon les informations que nous avons pu avoir à chaud sur cet incident grave qui défraie aujourd’hui la chronique et soulève du coup la problématique même de la sécurité des citoyens et celle de l’efficacité de nos forces de sécurité, l’Honorable Mamadou Diarra qui était de passage, coïncida avec un accident grave. Il n’en a pas été indifférent. C’est ainsi qu’il a offert ses services pour secourir les blessés. S’il le savait!

rn

                Malheureusement, à un moment donné, il s’est rendu compte, selon nos sources, que des policiers étaient en train de fouiller les pauvres blessés. Pour quoi faire? Se demande-t-on. En tout cas, nous a-t-on rapporté, pour s’être opposé à cette pratique peu orthodoxe, les policiers ont voulu faire sortir le député qui résista. Comme il fallait s’y attendre dans ces genres de situations, ils l’ont passé à tabac.

rn

                L’Honorable député a ainsi fait les frais de la violence de ceux-là mêmes qui sont là normalement pour nous assurer la sécurité et la quiétude. Il a été sérieusement touché, puisque hier, dans l’après midi, lorsque nous l’avons joint par téléphone, il nous a répondu qu’il souffrait énormément et qu’il fallait attendre qu’il se sente mieux pour pouvoir échanger avec nous sur les circonstances de l’incident.

rn

                Cette situation est fort regrettable et elle mérite d’être analysée afin de situer les responsabilités car, elle n’est pas de celles qu’il faudra encourager dans une démocratie, dans un Etat de droit.

rn

Moussa SOW

rn

 

Commentaires via Facebook :