Assassinat du commissaire Tounkara : La rançon de l’inconséquence des autorités policières !

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C’est très grave. Le Commissaire principal, responsable de la sécurité de Niono, Issiaka Tounkara, a été tué hier au cours d’une révolte de la population qui a attaqué le commissariat. Par qui? Poussé par qui? Qui a jeté l’huile sur le feu? Des infiltrations ont-elles eu lieu?

A l’état actuel des choses, on va retenir l’hypothèse que c’est la population qui a tué le commissaire. Pourquoi? La viande est dure et le couteau peu tranchant. Les Maliens de l’extérieur doivent être particulièrement édifiés.

La crise remonte à l’avant Tabaski (10 août). La Mairie initie un contrôle de vignettes pour motos (pour avoir le prix du mouton?) avec la Police. Une moto refuse de s’arrêter. Il est poursuivi par un policier qui lui donne un coup du pied. L’homme tombe et se fracasse la hanche.

La nouvelle fait le tour de la ville. Colère noir des jeunes qui demandent que le policier soit muté. La crise s’envenimait depuis. Avec le laxisme des autorités incapable de régler un problème et l’opportunisme de certains qui ajoutent de l’huile sur le feu. Plus d’autres qui manipulent sous l’eau?

Le Commissaire et son adjoint sont convoqués à la Direction générale de la Police. À Niono, on aime trop tricher au Mali, on fait croire que le Commissaire a été muté. L’adjoint revient et on fait croire qu’il est désormais le Commissaire. C’est la fin chez eux.

À Bamako, le Commissaire fait comprendre au DG Moussa Ag Infahi qu’il ne veut plus retourner à Niono. Le président du syndicat de Police APN, Sidy Tamboura, le confirme. Le Commissaire a essayé de faire comprendre aux syndicats que c’était lui qui avait demandé d’être muté.

On l’a obligé à retourner à Niono. Seul, sans délégation et sans préparation aucune du terrain. Et sans renfort aucune. Une grosse faute à mon avis personnel. Donc, jeudi, la population de Niono a découvert que le commissaire est revenu à son poste. Elle décide que c’était un manque de respect. Elle décide d’aller détruire le Commissariat.

Pris de panique, un policier tire. Ce fut le coup d’envoi de l’irréparable.

En sous nombre, et sans équipements adéquats, les hommes en uniforme battent en retraite. C’est au cours de ce recul que le Commissaire a été tué: par balle ? De qui ? La vérité doit être dite sur ce point.

Pendant que Niono était en feu, Tombouctou était sous les tirs d’armes de guerre aux mêmes moments. Des morts là aussi. Ce fera l’objet d’un autre statut (ou post). Il faut que les maliens se ré saisissent.

A.Tall

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1 commentaire

  1. Pour des cas comme celui-là, il est nécessaire de mettre l’accent sur les éléments suivants :
    – La citation de François de Malherbe
    – La récitation de Fathia, l’ouverture ou le prologue une fois
    – La récitation de AL-‘IKHLAS = La foi Pure et Exclusive; Sourate 112, 4 versets 11fois.
    « la mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; on a beau la prier, la cruelle qu’elle est se bouche les oreilles et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre est sujet à ses lois, et la garde qui veille aux barrières du Louvre n’en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience il est mal à propos ; vouloir ce que dieu veut est la seule science qui nous met en repos. » François de Malherbe.

    FATHIA= l’ouverture ou le prologue

    Au nom de dieu, clément et miséricordieux,

    (1)Louange à Dieu, Seigneur des créatures ; (2)Le très clément, le miséricordieux ; (3)Maître du jour de la rétribution ; (4)C’est toi que nous adorons, et c’est toi dont nous implorons, le secours ; (5)Guide-nous dans le droit chemin ; (6)Non le chemin de ceux qui ont encouru ta colère, non plus le chemin des égarés. Amen.

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