Quelques jours après l’assassinat du Commissaire de Police IchakaTounkara à Niono, les membres des syndicats de la police nationale ont animé, le mardi 24 septembre, une conférence de presse à la Direction Générale de la police pour réclamer l’ouverture d’une enquête administrative et judiciaire. C’était sous l’égide de leur point focal, Abdourahamane Alassane.
– Maliweb.net – Les syndicats de la police nationale ne décolèrent pas. Affligés et meurtris par l’assassinat ignoble du Commissaire de police, IchakaTounkara, les syndicats de la police nationale demandent réparation et justice. Pour cela, le point focal des syndicats et par ailleurs secrétaire général du Synapol (Syndicat national de la police), Abdourahamane Alassane, exige l’ouverture d’une enquête administrative et judicaire afin de lever toutes les zones d’ombre. «Il faut que le droit soit dit. L’acte ne restera pas impuni », jure-t-il. Sans toutefois donner de chiffres, il a déclaré que beaucoup de policiers ont été tués cette année.
De plus, les syndicats exigent la réhabilitation du commissariat de police saccagé par la population et le dédommagement de leurs camarades. Pour monter leur mécontentement, les policiers prévoient d’organiser une marche noire de la Direction générale de la Police à la Primature en passant par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, le vendredi 27 septembre.
Par ailleurs, le point focal des syndicats de la police nationale n’a pas compris l’inaction des autres forces de défense et de sécurité (la gendarmerie la garde nationale) qui se trouvent à quelques mètres seulement du commissariat de police. Ce qui lui fera dire que « la police a été trahie par ses frères d’armes ». Cela,regrette-t-il, au vu et su de tout le monde.
Abdrahamane Sissoko/Maliweb.net