Les policiers à travers le syndicat national de la police (SYNAPOL) ont observé hier dans l’enceinte du GMS deux heures d’alerte, de cri et de deuil en hommage à toutes les victimes civiles et militaires des évènements douloureux de Kidal. La cérémonie était coprésidée par le secrétaire général du comité CCR, Sergent Aboubacar Keïta et le secrétaire général adjoint du comité GMS, Sergent Haï Dramé.
Selon le Sergent Aboubacar Keïta, l’objectif de cette cérémonie est d’alerter les plus hautes autorités du pays sur la gestion des cas des blessés enregistrés suite à la reprise de la violence dans la capitale de l’Adrar des Ifogas.
A ses dires, les limiers animés par la fibre patriotique ont souhaité porter main forte aux militaires engagés sur le théâtre des opérations. Car, dit-il, le fait que la police soit sur le front aux côtés des FAMA est une fierté. Ceux-ci, munis seulement de leur bâton ont été déployés sans aucune arme dans la ville de Kidal, a-t-il déploré.
Les policiers syndicalistes ont aussi fustigé la mutation de leurs camarades. Pour eux cet acte a été posé en violation flagrante des textes régissant la police nationale. Aux dires du Sergent Keïta, au moment de l’éclatement des hostilités plus d’une centaine de policiers était sur place. Ainsi, suite aux derniers affrontements plusieurs d’entre eux ont été blessés, d’autres ont été faits prisonniers et beaucoup sont dans la nature sans possibilité de les retrouver.
Les syndicats reprochent à la hiérarchie de ne rien faire pour consoler les familles endeuillées qu’ils considèrent comme du mépris à leur égard.
Selon eux, au lieu de recevoir des honneurs pour le sacrifice consenti, au contraire ils sont traités de tous les noms d’oiseau par la direction de la police nationale. Car, a-t-il affirmé, le directeur général de la police, Hamidou Kansaye a, au cours d’une rencontre, traité les policiers blessés, qui ont pu rejoindre la capitale pour se faire soigner par leurs propres moyens, d’indisciplinés.
Pour Haï Dramé les 30 éléments du maintien d’ordre déployés lors de la visite du Premier ministre ont été abandonnés par la hiérarchie. ” Nous ne sommes pas contre le déploiement de la police, mais qu’elle soit dotée de moyens adéquats pour faire face à ses missions “, a-t-il déclaré. Selon lui, plusieurs limiers sont retenus prisonniers par le HCUA et le MNLA, dont les syndicalistes, Sékou Sirima Diarra, Mahamadou Kanté entre autres.
Boubacar PAITAO
COURAGE FA ILS SERONT TOUS LIBRES SAINS ET SAUFS GRACE AU BON DIEU CE PAYS N A PLUS DE RESPONSABLE C EST CHACUN POUR SOI ET DIEU POUR TOUS COURAGE
bonsoir
j’ai mon oncle qui est prisonnié des groupes rebelles à présent nous n’avons pas été informés par sa hierarchie.Aucun soutien moral pour ses femmes et ses enfants; ses maman bref toute la famille.Nous sommes dans la peur. Chose grave nous avons été informés par ses soliers les bandits.je recommande au gouvernement de commencer très rapidement les négociations afin de permettre à nos prisonniers de recouvrer très rapidement leur liberté.
courage courage à toutes les familles endeuillées et celles qui ont un de leur dans les prisons des apatrides.
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