Après 7 jours à l’HÔPITAL, l’épervier du Mandé signe son retour… La bande à la mitraillette fauchée

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Maintenant, on peut le dire : l’Epervier du Mandé, le cauchemar des malfrats,  l’Inspecteur Principal Papa Mamby Keïta vient d’échapper à une brusque et mystérieuse chute de tension artérielle qui lui a valu une semaine d’hospitalisation. Il n’en fallait pas plus pour certaines langues de parler de mauvais sort qu’aurait jeté un de ses innombrables détracteurs. Mais très vite, l’homme s’est remis de son mal et a poursuivi sa traque. Son retour est pour le moins fracassant : il vient de mettre la main sur celui surnommé Al CAPONE, un des chefs de la bande à la mitraillette.rn

ll s’agit, ou du moins, il s’agissait d’une bande redoutable dont les membres avaient la gâchette facile. Leur arme : un pistolet mitrailleur dont ils n’hésitaient pas à faire usage au cours de leur opération. Ils sont parvenus à couper le sommeil à la police du District pendant une bonne période de l’année écoulée en s’attaquant systématiquement aux boutiques des commerçants du Marché Rose.

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Munis d’un PM, un engin capable de libérer des centaines de balles à la seconde, ils parvenaient sans mal à dissuader tous les héros en herbe qui osaient se mettre au travers de leur chemin. C’est ainsi que dans la nuit du 7 au 8 Août dernier, ils dévalisèrent la boutique N° 307 appartenant à Mamadou Bathily. Les gardiens furent tenus en respect pendant tout le temps que dura l’opération. Ils emportèrent ainsi des marchandises dont plusieurs rouleaux de tissus bazin d’une valeur de plus de 10 millions. Pendant leur conversation, un d’entre eux lâcha le nom « CAPO » diminutif de Al Capone, célèbre gangster américain des années 20…

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 Ils ne s’arrêtèrent pas là. Ils commirent d’autres forfaits avec la même audace et toujours munis des mêmes armes. Ils étaient insaisissables et pour cause : le groupe était composée de plusieurs bandes opérant de tous les secteurs de la capitale. Les commissariats de police du 1er et du 3ème Arrondissement étaient parvenus à mettre la main sur certains d’entre eux, en plus d’une receleuse répondant au nom de Bamankan Doumbia. Une femme particulièrement dangereuse qui entretenait aussi  d’autres types de relations avec les membres du gang. Elle faisait  également office de proxénète. Le juge n’a pas hésité un seul instant à la condamner. Elle séjourne en ce moment à Bollé.

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Mais les cerveaux du groupe, les vrais organisateurs dont le nommé Al Capone, restaient introuvables. Ils ne se retrouvaient que pour monter,  exécuter un plan et disparaître immédiatement après sans laisser de traces, du moins, visibles. Ils prenaient ainsi la police à son propre jeu. Puisqu’il est question de secteur exclusivement dédié à chacun des commissariats, il s’avérait alors difficile pour la police d’une zone déterminée d’empiéter sur la celle de l’autre. Cela devrait cesser. La hiérarchie demanda aux différentes unités d’oublier un instant leur rivalité  et de collaborer de manière franche. L’initiative fut concluante. La semaine dernière, seulement quelques heures après la réunion, la brigade de recherche du Commissariat du 3ème Arrondissement fut saisie d’une banale affaire de vol de décodeur. Elle remonta la piste jusqu’à l’auteur du forfait qui n’était autre «CAPO» ou Al Capone. Toute la police du District était désormais soulagée. Quant à l’Epervier du Mandé, il venait de signer son retour.

rnB.S.Diarra

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