Sont dénuées de tout fondement les allégations selon lesquelles Ali Badra Diakité, plus connu sous le sobriquet d’Ali24, parce que toujours à la pointe de l’information, est devenu élève-commissaire de police. A travers une si ridicule entreprise de désinformation et de manipulation de l’opinion, voudrait-on salir la réputation de ce brillant policier qu’est le général Salif Traoré qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Le week-end dernier, Africa-Kibaru, un «site fantôme, à l’adresse inconnue et surtout spécialisé dans la délation et la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux », selon notre confrère Bacary Camara, publiait que le célèbre bloggeur, Ali Badra Diakité ou Ali 24, est devenu élève-commissaire de police grâce à un coup de pouce du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Général Salif Traoré. Toujours selon ce site «un site d’intox, connu de tous les internautes maliens pour sa propension exagérée, malveillante pour la délation gratuite», Ali 24 est en train de suivre actuellement sa formation d’élève-commissaire.
Au cours d’un récent meeting à Oulessébougou, le Président de la Plateforme de lutte contre la corruption et le chômage a menti publiquement en affirmant qu’un bloggeur a été recruté par le général Salif Traoré comme élève-commissaire de police. Pr Clément Dembélé devrait arrêter de se livrer en spectacle et comprendre que le combat contre la corruption ne se gagne pas avec des allégations fallacieuses, véhiculées de surcroît à des fins inavouées.
Incapables d’attaquer le général Salif Traoré pour ses efforts manifestes à la tête du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, les délateurs professionnels s’adonnent à leur sport favori pour intoxiquer l’opinion. Le seul tort du Général Salif Traoré et du bloggeur Ali 24 est de servir leur pays, chacun à sa façon.
Ali Badra Diakité vague à ses occupations et tient à apporter un démenti formel à ces infâmies distillées çà et là. Qu’on l’aime ou pas, Ali 24 a le mérite d’utiliser les réseaux sociaux, notamment Facebook, comme un instrument d’éveil de conscience au service de son pays. Et non le contraire.
Ce dynamique jeune a plutôt fait des réseaux sociaux un véritable espace d’information des citoyens. Les valeurs qu’il incarne et cherche à promouvoir servent de fondement à sa crédibilité. Sur sa page, il n’accepte jamais ni injures ni quelque déclaration que ce soit aux antipodes de nos valeurs sociétales.
Une telle mission n’est pas aisée dans un pays où les animateurs des réseaux sociaux s’offrent toutes sortes de libertés. Sur ce registre, Aliou Badra Diakité est incontestablement un modèle de patriotisme.
Chiaka Doumbia