Apres l’annulation des grades de certains officiers de police au grade de commissaires à titre exceptionnel, le secrétaire général du syndicat de la police nationale, l’adjudant Youssouf Fofana nous livre ses impressions. Selon lui, son syndicat ripostera à l’annulation de la promotion exceptionnelle de certains commissaires de la police.
Le Républicain : La cour suprême vient d’annuler la promotion exceptionnelle de certains commissaires de la police. Quelle est votre réaction après cette sentence de la cour ?
Adj. Youssouf Fofana : Comme on le dit nous sommes en Afrique et plus particulièrement au Mali, la tradition exige qu’on règle nos problèmes d’abord en famille. Mais si nous sommes arrivés au niveau de la justice, c’est qu’on veut faire toute la lumière sur cette affaire. Ces commissaires ont été nommés sous les ordres du président intérimaire de la République le professeur Dioncounda Traoré. Donc c’est une décision gouvernementale qui vient d’être attaquée, alors que l’Etat est une continuité. Nous aussi nous possédons certains dossiers brûlants. Et dans les jours à venir nous allons riposter.
Avez-vous des craintes pour les inspecteurs de la promotion exceptionnelle ?
S’il y a une anomalie, elle pouvait être corrigée la main dans la main. Le rôle d’un syndicat, n’est pas de détruire l’avenir de quelqu’un. Mais c’est de défendre les intérêts moraux et spirituels des militants qui ont accordé leur confiance. En ce qui concerne les inspecteurs et les sous-officiers, ils ne peuvent rien contre. Ils craignent surtout la promotion des commissaires parce qu’une fois commissaire, c’est pour faire front à ces gens qui sont dans le mouvement syndical au niveau des commissaires. Ils ont peur de Siméon Keita, de Siriman et de Roger. Nous nous sommes des sous-officiers, et nous savons qu’il y a des commissaires qui sont là sans diplôme, sans référence parce que c’est des fils à Papa. J’ai la liste des commissaires sans diplôme en main, dans les jours à venir nous allons divulguer cette liste et l’attaquer au tribunal. Si l’Etat est prêt à mettre tout dans l’ordre, nous le supplierons de tirer au clair ce cas aussi.
Votre mot de la fin ?
Moi mon dernier mot est que l’administration et le ministère, la main dans la main, doivent résoudre les problèmes sans les divulguer. On ne doit pas nous exposer, aujourd’hui là où nous sommes, la police n’a aucun intérêt à s’exposer. La vengeance n’a résolu aucun conflit. Un syndicat doit œuvrer pour l’avenir de ses militants et non hypothéquer leur avenir. Un appel à l’endroit de tous les policiers, c’est d’œuvrer pour l’union, la cohésion et l’entente. La réconciliation des cœurs et des esprits. Nous sommes prêts à aider le ministre de la sécurité car il est de bonne foi. Il dit qu’il va restaurer la discipline au sein de ce corps et nous l’accompagnerons. Il va instaurer la discipline et pallier à l’injustice.
Moussa Samba Diallo
Mon cher SEGAL,c’est vrai le syndicat doit défendre des intérêts des travailleurs, mais sur la VERITE.Il ne doit aucunement encourager la médiocrité et l’injustice. T’es tu demandé que tu as aussi beaucoup de militants qui ont été frustrés par ces nominations ne reposant sur aucun mérite ? Attention SEGAL ne vous mettez pas le doigt dans l’œil. Conseil d’un grand frère.
Correct, rien à rajouter!
Youssouf, nous sommes de cœur avec et sommes prêts à te fournir d’autres documents de preuve contre, je dis bien, certains de ces fils à papa sans diplôme, retraités avant de venir à la police, des aventuriers qui de l’extérieur ont débarqué à l’école pour être commissaire. Le pire est certains nullards de ces commissaires n’ont aucun respect pour les anciens même “classe” de leur père à la police. VIVEMENT CE FEUILLETON.
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