A Nara : Une bande de policiers rend infernale la vie des populations

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Certains agents de police en service à Nara sont en train de rendre insupportable la vie des habitants de la ville à travers des rackets de toutes  sortes. C’est en tout cas ce que nous rapporte une source de la localité.

une patrouille de police (photo archive)

Les populations de la localité d’originaire du Président de la transition et d’autres ministres semblent laissées à leur propre sort. C’est du moins le constat fait par ces populations elles-mêmes car elles subissent aujourd’hui toutes sortes d’injustices venant de certains agents de police de la ville assoiffés d’argent. Notre source de la ville cite l’Inspecteur Camara et sa bande composée (entre autres) de l’Adjudant Kader  et d’un certain Nouhoun, « qui taxent illégalement  les habitants pour se faire des sous », confie notre source. Cette bande de racketteurs en tenue se livrerait à leur « jeu favori » qui consiste à procéder à des rafles vers…19 heures en interceptant les habitants à leur sortie de service. Des bouchers et de pauvres paysans sont victimes des exactions de cette bande de policiers qui s’attaque même à des couples ou à un homme et une femme en train de se promener ensemble dans la ville. Cers racketteurs d’un genre nouveau ne sont-ils pas pire que ces bandits rebelles  envahisseurs du Nord ?

Toujours selon notre source de Nara, l’agent de police nommé Nouhoun collabore avec des voleurs pour le partage de leurs  butins. Il est également accusé par la population de collaborer avec un certain Bilal, un grand voleur de la zone qui a été libéré de la prison de Nara. Toutes ces exactions arbitraires de ladite bande de l’Inspecteur Camara  blessent aujourd’hui  au plus haut point les autres porteurs d’uniforme en service à Nara.       Néanmoins, dès l’arrivée du nouveau Commissaire de Nara, le juge de la localité a donné des consignes fermes par rapport aux délinquants et autres policiers « sangsues » qui rendent infernale la vie des paisibles habitants de la ville. Notre source précise que l’ancien Commissaire de Nara était le complice hiérarchique de la bande de l’Inspecteur Camara : ils se partageraient le butin financier soutiré aux pauvres paysans et autres victimes. Toute chose qui serait à l’origine de la mutation de l’indélicat Commissaire à Bamako.

Aussi revient-il à l’Etat, notamment au ministre de la Sécurité,  de prendre toutes ses responsabilités afin que les populations de cette ville puissent sortir de ce cauchemar et vaquer à leurs affaires sans subir aucune tracasserie de ces personnes mêmes qui sont sensées les protéger. Si le ministre parvient à éradiquer ce phénomène (le racket des habitants par des policiers), ce sera un de ses « baptêmes de feu » réussi. Signalons enfin que cette ville de Nara a vu naître de nombreuses hautes personnalités maliennes.

 

Oumar Diakité

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8 COMMENTAIRES

  1. En réalité les autorités de Nara sont trop excessives dans l’accomplissement de leur mission.

  2. Quand es ce qu’on va finir avec ces journaleux à deux balles .commemt ce journaleux peut ce permettre de publier cet article d’une tel grave accusation sur des bases de rumeurs;Bamako-Nara c’est combien de km? Le Journalisme c’est de l’investigation alors bouger un peut pourque ces comportements inadmissible et honteux de la par de nos porteurs d’uniformes puisses s’arreter à jamais il ne suffit plus de nous distraires avec des accusasions sans preuves mais plutot avec preuves à l’appuit pourque ces agents indignes puisse etre radier.Un dernier conseil d’ami Mr le journaleux oumar diakité ces agents que vous avez citez les noms peuvent vous poursuivres en justice ds un pays de droit alors faites attentions meme les journaleux ne sont pas au dessus des lois

  3. un porter d’uniforme qui tire sur un citoyen, tuer les en masse ils vous humilie tuer les .
    de toute façon au mali aujourd’hui et hier la justice n’a jamais exister .j’étais en vacance le mois de mars à bamako avec mes collègues ,y’avait un soit disant officier de l’armée qui voulait sortir avec une de mes collègues. il se venter de ses grades, quand il a su ça marchait pas. il voulait nous menacer , mes armes de guerre m’appartient . pour ma propre sécurité je n’hésiterai pas à les utiliser, pour sauver mon honneur .

    • Les porteurs d’uniforme sont à l’image de la population. Un peuple sérieux a des hommes en armes sérieux. N’oublions jamais que ce qui se comportent mal viennent de nos familles respectives donc nos frères. Chacun de nous doit se poser la question est ce que je suis un bon citoyen?

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