A l’inspecteur général de la Peau Lisse, Boubacar M’Baba Diarra : Votre place se trouve au Nord et non à l’ACI 2000

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Promu Inspecteur général de la police  nationale par le Général Amadou Toumani Touré en 2011(qu’il  voue une haine viscérale), Boubacar M’Baba Diarra (âgé aujourd’hui de 60 ans) a été copté à la FEMAFOOT par le canal du CSK (où il était membre du comité exécutif) en 1997 par le président d’alors, Amadou Diakité. Il est mis ainsi à la tête de la commission des jeunes.

 

Très respectueux de son mentor à l’époque, il s’attèle à l’exécution minutieuse des consignes  à la lettre à la feuille de route du imposée par le maitre des lieux à savoir le président Diakité. Il fut récompensé en 1998 lors du renouvellement du bureau fédéral et parachuté comme chargé des petites catégories. Lors de la coupe du monde cadet 2001, une chaude dispute l’oppose à l’entraineur Fagnéry Diarra qui refuse de soumettre aveuglement à lui comme il le fait avec son mentor d’alors Amadou Diakité. Se sentant  humilié et  lâché par Amadou, notre Inspecteur général, Colonel de son état à l’époque abandonne la fédération   prétextant de ses charges administratives. Après quelques mois et à la grande surprise de tous, il revient certainement après avoir regretté et de ne pas se voir prier par ses collègues de la fédération.

 

Après le retrait forcé d’Amadou Diakité le 6 avril 2002 à Ségou, Baba Diarra est propulsé comme 2e vice-président dans le bureau que dirigeait Tidiane Niambélé. En 2003 lors du conseil national tenu à Bamako, Baba monte de grade et devient 1er vice-président en violant les textes en vigueur à l’époque au détriment du Colonel Issa Diallo (qui est toujours vivant à Bamako)  et qui du coup se voit éjecté du bureau. En plus de ce dernier, Bréhima Diabaté fera les frais aussi de la trahison qui prétend vouloir avancer le football malien or en réalité il est en train de préparer une retraite. Mais contre toute attente et pour une seconde fois, celui qui se prétend blanc comme neige après la CAN 2004 et au début des déboires de Niambélé  (dues d’une part avec l’affaire des 6 points retirés au Djoliba et d’autre part le bras de fer avec le ministre des sports de l’époque, Moussa Balla Diakité), le flic Diarra déserte les lieux et rend cette fois-ci sa démission. Ne voyant aucune sortie de crise, Tidiane Niambélé fut contraint lui aussi de démissionner lors du conseil extraordinaire du 25 juin 2005. Un nouveau bureau fut mis en place avec à la tête Salif Keita et qui sa comme 2e vice-président encore un  éternel revenant un certain Baba Diarra.

 

A la fin du mandat du Domingo national, notre super a cru enfin  son heure arriver en postulant pour la présidence de la fédération en 2009. Mais c’était mal mesurer la capacité de démolition de son adversaire Hammadoun Kola Cissé. Voyant sa carrière de responsable sportif bouché à jamais face à la machine destructive du natif de Djenné, notre Inspecteur général de la peau lisse pardon de la police fait allégeance à ses anciens détracteurs qui ont été renvoyés de la fédération le 12 Novembre 2011 pour indiscipline et entrave à la bonne marche du football malien. Du coup Baba Diarra espère revenir à la fédération pour la 4e fois pour se venger d’Amadou Diakité, de Tidiane Niambélé, de Salif Keita et d’Hammadoun Kola Cissé et pourquoi pas de la bande à Kolon (qui l’ont empêché de devenir président en 2009 en soutenant celui qui l’empêche de dormir) même s’il dit qu’il n’a aucune dent contre eux. Malgré qu’il ait déclaré le 30 Mars 2013 qu’il est Djolibiste de sang et d’esprit depuis 1960, cela n’a pas à notre super flic d’être membre du comité exécutif de l’USFAS et du CSK qui lui a fait  goûter les délices du bureau fédéral même il a tendance à oublier cela. En parachutant au Djoliba notre super flic ne voit ni moins ni plus la présidence de la fédération. Ainsi il retrouve son ancien ennemi de 2009 à savoir  Tidiane Niambélé et mieux qui se retrouve premier vice-président du Djoliba. Ce calcul est déjà connu car en cas de victoire de Baba, M. Niambélé  deviendrait le  président du Djoliba.  Et si jamais il venait d’échouer, bonjour les dégâts. Mais un flic reste toujours un flic dont les lignes restent difficilement lisibles.

 

 

Hamadi 

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1 commentaire

  1. Si ce n’est pas le Mali ces voleurs doivent être tous au Lycée de Bamako Coura. Les hectares qu’il a aux alentours de BKO qu’il nous dise avec quel argent il les a payés. Mais Monsieur le journaliste on préfère qu’il reste à l’ACI 2000 au lieu d’aller au Nord car il risque de laisser notre “pistolet national” dans les mains du MLNA…

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