La maison de la presse a servi de cadre jeudi dernier à une conférence de presse organisée par la Fédération autonome de la police nationale qui fêtait son 47ème anniversaire. Elle était animée par Mamadou Z. Sidibé, son secrétaire qui avait à ses côtés le contrôleur général Kassim Djiguiné du syndicat des inspecteurs, Kassim Sininta du syndicat des officiers, et Youssouf Ganaba, secrétaire général de la Fen.
C’est en s’engageant pour un développement social en toute sécurité que les policières et les policiers du Mali appellent toute la Nation malienne à fêter ensemble cette 47ème anniversaire avec la police. Mamadou Z Sidibé a d’abord fait l’historique de la police nationale, créée à partir de la police coloniale par un Arrêté du 31 juillet 1947. Au début, c’était la police française avec des officiers assistants noirs.
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Il a fallu attendre 1956 pour voir des cadres officiers noirs. La date du 4 octobre 1960 marque la remise de la clé de la police nationale par le dernier commissaire divisionnaire colon, Elise Morette à Mahamane Touré officier de police adjoint. Sa création sera institutionnalisée le 15 mai 1961.
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C’est M. Mahamane Touré qui assurait l’intérim avant la nomination de Oumar Boré, 1er Dg de la police nationale. Pendant tout ce temps, la police avait une mission de sûreté nationale et civile.
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A partir de 1965, elle sera relevée de la tutelle de l’administration du territoire au profit de la défense nationale dominée sur son terrain par la milice nationale. Son statut sera complètement militarisé en 73 et fortement en 87.
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La police devrait avoir une identité et le souhait est de la ramener à la police républicaine, a-t-il affirmé. En cherchant leur identité, ça ne veut pas dire qu’ils veulent se détacher de l’armée mais veulent être reconnu dans leur particularité.
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La police c’est la sécurité, elle défend les institutions de la République, les biens le maintien d’ordre public et la tranquillité publique.
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Ousmane Coulibaly
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