Conséquence des événements du 21 mai à Kidal : La SPN demande de traduire le directeur général de la police, Hamidou Kansaye devant la justice

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policeDécidément, les évènements meurtriers survenus à Kidal ne cessent de faire couler beaucoup d’encre. En effet, la section syndicale de la police nationale (SPN) est montée le samedi 7 juin au créneau pour dénoncer le comportement de leur directeur général, Hamidou Kansaye.

 

Pour le syndicat, celui-ci a envoyé les 30 policiers en mission avec le Premier ministre dans une zone d’insécurité sans leur doter d’armes. Ils étaient seulement munis de bâtons. Une chose qui a causé beaucoup de tort aux policiers lors des affrontements. C’est ainsi qu’ils ont tenu à organiser une conférence de presse pour informer l’opinion publique sur les situations difficiles qu’ils vivent. Cette rencontre était animée par le secrétaire général par interim de la SPN, l’adjudant Youssouf Fofana et son adjoint, le sergent-chef Mahamane Maïga.

 

Les conférenciers ont expliqué qu’à l’heure actuelle, il n’existe pas de bilan établi sur les évènements survenus à Kidal. “ Il n’y a ni chiffres, ni données sur ceux qui sont morts lors des affrontements “. Une situation qui est mal perçue par les policiers. A les croire, les 30 policiers qui ont accompagné le PM lors de sa visite à Kidal n’avaient pas été dotés d’armes. Ils étaient seulement munis des bâtons. Selon eux, la région de Kidal est une zone de guerre. Donc toutes les mesures appropriées devaient être envisagées pour parer à des éventuelles situations catastrophiques. Idem pour ceux qui s’y trouvaient sur le terrain. Toute chose qui fait dire aux policiers que leur chef hiérarchique les a envoyés à la ” boucherie “. Ainsi, ils demandent qu’il soit traduit en justice pour répondre de ses actes.

 

Comme si cela ne suffisait pas, les conférenciers ont évoqué que Hamidou Kansaye a gelé arbitrairement les salaires de certains policiers y compris ceux qui sont allés au front pour défendre la République. Toute chose dont ils ignorent les raisons, a regretté les conférenciers. Ils exigent d’être remis dans leur droit le plus tôt possible.

Falé COULIBALY

 

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