Le palais d’Été part en fumée
Sur fond de colonialisme, et de trafic d’opium, Anglais et Français s’entendent pour attaquer l’empire du Milieu en 1856. Une expédition dont fera les frais le sublime Versailles chinois, résidence d’été du « Fils du Ciel ».Visuel : Eileen Tweedy-Aurimages. La victoire en poche, lord Elgin fait son entrée à Pékin. C’est le diplomate anglais qui aura l’idée, par vengeance, d’incendier “ce splendide et formidable musée de l’Orient” (V.Hugo)
Tout a commencé en 1839, par un sordide trafic. À l’époque, les Britanniques commercialisent en Chine de grosses quantités d’opium. Le gouvernement impérial, à juste titre obsédé par ce fléau, décide de faire jeter à la mer 20 000 caisses de cette drogue. Pour l’Angleterre, c’est un motif de guerre. D’autant plus qu’à l’époque la Chine n’est pas de taille à lutter : elle s’inclinera, d’ailleurs, et signera le traité de Nankin, aux termes duquel cinq ports, dont Shanghai, resteront ouverts aux Britanniques et aux Américains. […] Devant l’Histoire, l’un des deux bandits s’appellera la France, l’autre s’appellera l’Angleterre. »
Bonjour
AUTAIN~VI¢I€UROPÉ€N
VILAIN~P€RV€RAM€RICAIN
P€RV€R€UROP€€N
O¢¢ID€NTAUX~FAUX~¢UL
BLUFFATLANTI$T€
BLUFFAM€RICAIN
JUNTAM€RICAIN€…
JUNT€UROPÉ€NN€?
Le palais d’Été part en fumée
Sur fond de colonialisme, et de trafic d’opium, Anglais et Français s’entendent pour attaquer l’empire du Milieu en 1856. Une expédition dont fera les frais le sublime Versailles chinois, résidence d’été du « Fils du Ciel ».Visuel : Eileen Tweedy-Aurimages. La victoire en poche, lord Elgin fait son entrée à Pékin. C’est le diplomate anglais qui aura l’idée, par vengeance, d’incendier “ce splendide et formidable musée de l’Orient” (V.Hugo)
Tout a commencé en 1839, par un sordide trafic. À l’époque, les Britanniques commercialisent en Chine de grosses quantités d’opium. Le gouvernement impérial, à juste titre obsédé par ce fléau, décide de faire jeter à la mer 20 000 caisses de cette drogue. Pour l’Angleterre, c’est un motif de guerre. D’autant plus qu’à l’époque la Chine n’est pas de taille à lutter : elle s’inclinera, d’ailleurs, et signera le traité de Nankin, aux termes duquel cinq ports, dont Shanghai, resteront ouverts aux Britanniques et aux Américains. […] Devant l’Histoire, l’un des deux bandits s’appellera la France, l’autre s’appellera l’Angleterre. »
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