Trompée par l’homme qu’elle aimait et qu’elle a accompagné jusqu’au pouvoir, Valérie Trierweiler se trompe à son tour, en ne cessant de régler ses comptes. Nous lui préconisons de révéler la belle personne qu’elle est sans doute, mais qu’elle cache encore sous le masque de la vindicte.
A cinquante ans, elle semble en pleine maîtrise de sa féminité. Grâce présidentielle d’un certain François H. qui embrasse comme on offre le baiser du condamné, – la preuve avec Ségolène Royal auparavant – mais finit par délivrer les femmes qu’il mal étreint de leur air renfrogné ? Il y a les contes de fées, et le compte des faits.
Primo, Valérie Trierweiler n’est pas moins jolie qu’une certaine actrice. Perchée sur ses talons de douze centimètres, elle pensait prendre de la hauteur sur les petits conseillers aux chaussures bien cirées, mais à l’éthique moins reluisante, du palais élyséen. Derrière les fenêtres du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré, elle n’a rien vu venir de la pourtant proche et bien nommée rue du Cirque. Drapée dans des robes cache-coeur, elle croyait se cuirasser contre le curare des plumes assassines et nouer un peu plus fort un lien amoureux qu’elle sentait déjà se défaire. Assommée de tranquillisants, elle a fini seule, sanglée, dans une chambre de la Pitié-Salpêtrière, après la terrible révélation de sa répudiation. Il n’en fallait pas plus pour l’inciter à opérer une révolution derrière son paravent d’infortunes. Ainsi, comme au sortir d’un deuil, Valérie opte désormais pour des coupes, plus fluides, et des couleurs, plus claires, qui siéent davantage à sa silhouette et sa liberté retrouvées. Auréolée d’un blond miel depuis trois mois, elle nous rappellerait presque Grace Kelly dans La Main au Collet. Si seulement sa main à elle n’avait pas souffleté un malotru dans un café du 15e arrondissement parisien, début mars. Mais classons l’affaire comme le parquet de Paris.
Deuxio, Valérie Trierweiler n’a pas moins d’entregent qu’une certaine femme de réseau. Les salons (…)