Trois semaines après François Hollande, Maïtena Biraben recevait hier midi Ségolène Royal dans Le Supplément sur Canal +. L’occasion pour la ministre de l’Ecologie de revenir sur son retour en force sur le devant de la scène politique, il y a deux ans. “C’était légitime. En politique, il faut être déterminé. Ca s’est imposé dans l’ordre juste des choses”, a convenu, sûre d’elle, Ségolène Royal.
Le mois dernier déjà, l’ex-candidate à la présidentielle avait fait des vagues en disant, dans une interview accordée au journal Sud-Ouest, toute l’importance qu’elle avait au sein du gouvernement. “Même si je voulais partir, on me demanderait de rester”, avait-elle affirmé, expliquant qu’elle était parvenue “à concilier ce qui paraît inconciliable comme sur la question du nucléaire”. “Et ça, c’est grâce à mon expérience de 25 ans d’élue de terrain et au fait que je ne m’en laisse jamais compter”, s’était encore targuée la ministre.
17 millions d’électeurs. Et moi, et moi, et moi !
Interrogée ensuite par Maïtena Biraben sur le souvenir qu’elle garde de l’élection présidentielle de 2007, et des 17 millions de Français qui ont voté pour elle, Ségolène Royal a assuré que cela lui avait offert “une forme de légitimité populaire”. “Ca ne s’oublie pas, ni dans le regard des autres, ni sur la scène internationale”, a poursuivi la ministre. Et d’assurer : “Ca a beaucoup marqué le paysage politique français de voir pour la première fois une femme au second tour de la présidentielle”. Et pour la modestie, on repassera !
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