À peine entrée en fonction, Ségolène Royal se fait déjà des ennemis ! Nommée ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, dans le gouvernement de Manuel Valls, la socialiste vit désormais une situation inédite : travailler sous les ordres de son ex-compagnon, François Hollande. Alors qu’elle a asisté à son premier conseil des ministres, elle subit déjà des critiques de la part des écolos…
Vendredi 4 avril, Ségolène Royal affichait un très large sourire au moment d’arriver au Palais de l’Élysée pour le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement, remanié après la déroute de la gauche aux élections municipales. Il faut dire que l’actuelle présidente de la région Poitou-Charentes et vice-présidente de la Banque Publique d’Investissement (qui laissera prochainement ses deux postes), tient sa revanche. Après avoir connu l’échec dans les urnes et le camouflet de l’humiliation publique de la part de l’ex-compagne du chef de l’état Valérie Trierweiler, la plus clivante des socialistes revient sur le devant de la scène par la grande porte puisqu’elle a obtenu le poste de numéro 3 !
À l’issu de ce conseil des ministres (dont elle connaît bien le déroulé pour y avoir siégé au même poste en 1992), Ségolène a pris la pose avec ses collègues pour une photo de famille. Les objectifs des photographes n’ont pas manqué d’immortaliser les regards échangés entre la nouvelle star du gouvernement et le président… Pour rappel, Ségolène Royal et François Hollande sont les parents de Thomas (29 ans, compagnon de la chanteuse Joyce Jonathan), Élise (27 ans), Julien (26 ans) et Flora (21 ans).
Réputée pour être opposée à une “écologie punitive“, Ségolène Royal a fait une première sortie sur la tristement célèbre écotaxe, qui n’est pas passée inaperçue. En effet, la ministre a souhaité que ce dispositif, qui vise à taxer les poids lourds de plus de 3,5 tonnes afin de financer notamment des infrastructures de transport durable, et qui est suspendu pour l’heure par le président, subisse une remise à plat. Déjà les ONG s’agacent, à l’instar de la Fondation Hulot : “Mme Royal préfère-t-elle que les externalités engendrées par le trafic routier soient à l’unique charge du contribuable ?“, a-t-elle demandé dans un communiqué.
Un peu pris de court, le nouveau porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a fait savoir que le premier ministre rendra son arbitrage après un débat interministériel.
Thomas Montet