Qui est Soumeylou Boubèye Maïga, le nouveau Premier ministre du Mali?

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Soumeylou Boubèye Maïga, le nouveau Premier ministre malien, le 29 décembre 2017 lors d'une cérémonie de décoration à Koulouba. © HABIBOU KOUYATE / AFP

Après la démission surprise du Premier ministre malien Abdoulaye Idrissa Maïga, vendredi, samedi 30 décembre, le chef de l’Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta a nommé Soumeylou Boubèye Maïga pour le remplacer.

Le nouveau Premier ministre malien, Soumeylou Boubeye Maïga, 63 ans, c’est d’abord, un style, un look : plutôt de grande taille, il est plus costume strict que boubou traditionnel, avec une inévitable montre au poignet.

Journaliste de profession, c’est une bonne plume. En colère ou de bonne humeur, il élève rarement le ton. Il rate rarement sa cible, et pour ça, il est craint.

Après avoir lutté contre les thuriféraires du parti unique au Mali, depuis 26 ans, il est politiquement devenu ce qu’on peut appeler un « régimiste ». Il fut par exemple à l’avènement de la démocratie au Mali en 1991 tour à tour patron des services de renseignements et ministre de la Défense de l’ancien président Alpha Oumar Konaré, son mentor, même s’il n’aime pas qu’on le répète trop.

Fin politique

Ensuite arrive le président Amadou Toumani Touré. Soumeylou Boubèye Maïga occupe brièvement le poste des Affaires étrangères. En 2013, dès le premier tour de la présidentielle, il soutient le candidat Ibrahim Boubacar Keïta, qui fut un moment son ennemi intime. Le voilà devenu ministre de la Défense.

Démis, il regagne un peu plus tard la présidence malienne comme secrétaire général où il travaille au moins 16 heures par jour. Et là, comme aux postes précédemment occupés, il met de l’ordre. Satisfait de lui, le président malien confie à des visiteurs du soir : « Boubeye fait le job ».

Fin stratège, c’est un spécialiste des questions de sécurité et de défense. Son expertise devrait être utile en cette période. Mais c’est aussi un fin politique. Leader d’un parti de la mouvance présidentielle, il prépare la présidentielle de l’an prochain pour l’actuel président, désormais plus que probable candidat.

 Par RFI Publié le 31-12-2017 

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4 COMMENTAIRES

  1. IBK sera bel et bien candidat. Il n’est pas près de lâcher le morceau maintenant, après avoir goûter aux délices du pouvoir desquelles il a rêvé toute sa vie. Sa stratégie est de recompenser Boubèye en le gardant sous le coude, et affecter Abdoulaye Idrissa Maïga aux commandes de sa prochaine campagne. Le calcul est simple, Boubèye les tient par les couilles. Ils n’avaient pas d’autre choix que de le mettre dans ses droits. Aboulaye Idrissa, pour le revigorer, IBK lui a fait goûter la chose. Il savait bien qu’il ne restera pas longtemps à la primature, vu la proximité des élections, il devait être appelé à une autre mission. Mais, les calculs peuvent changer, l’engouement presque unanime des Maliens pour le candidat avait facilité la tache au Directeur de Campagne de l’époque. Avec un quinquennat aussi catastrophique dans tous les domaines, les Maliens vont-ils de nouveau choisir cet homme? Ce n’est pas sûr, IBK a déçu sur tous les plans, avec en prime, la corruption qu’il a laissé ériger en mode légale de gouvernance. En tout cas pour l’instant, les Maliens sortent complètement KO de cet premier mandat. Tout le monde est sonné, et cela à tous les niveaux tout secteur confondu. L’échec patent de IBK mérite que des voix autorisées lui demandent de renoncer à la chose avant que la honte ne le rattrape. On ne rebelote que lorsqu’on a gagné, mais pas lorsqu’on est capoté.

    • IBK n’est pas inscrit dans la logique des élections. Le référendum n’a pas pu se tenir ainsi certaines élections locales. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il n’y aura d’élections en 2018. L’opposition flairant le piège a décliné l’offre d’entrer au gouvernement. Mais c’est tant pis pour elle. Car elle même a pretexté la situation sécuritaire du pays pour demander le repport du référendum. IBK a bien appris aux côtés de son ami Gbagbo. FAIRE UN MANDAT DE DIX ANS.
      En ce qui concerne SBM il tient effectivement IBK mais pour d’autres raisons. IBK a besoin que SBM soit protégé par l’immunité diplomatique. Il ne peux plus risquer que SBM soit interrogé par la police française. Car tous le chemins ( sur facturations, affaires maffieuses ,…) mènent vers lui et son entourage. IBK et SBM n’ont d’autre choix que de s’agripper au pouvoir. C’est leur seul rempart. Ceci explique la présence des rebelles, toutes tributs confondues.

      • RIRES MORBIDES……FUNEBRES…..

        CE QUI VA ADVENIR APRES TOUT CELA, DANS UN AN AU PLUS, SOUS LA DIRECTION DE BOUBYE, C’ LA GUERRILLA DANS BAMAKO.

        Ibrahim Bóh Kassa, dit IBK, VIENT D’ OUVIR UN TROISIEME FRONT DE GUERRE, APRES CELUI DU NORD ET L’ AUTRE DU CENTRE. NOUS EN PRENONS COMPTE… . LA GUERRE NOUS EST MAINTENANT IMPOSÉ Á BAMAKO.

        LA TACHE ULTIME DE BOUBEYE EST DE MANIPULER LES ELECTIONS Á VENIR, ET SES RESULTATS.

        LE BUT DE CE SABOTTAGE DES PRESIDENTIELLE N’ EST POINT DE GARDER LE POUVOIR Á BAMAKO, MAIS DE MENER Á BOUT L’ IMPLOSION DU MALI, SA DEFLAGRATION.
        AINSI, LES ACTEURS PRINCIPAUX, TOUS TRIBALISTES, TOUS ETHNOCENTRIQUES, TOUS ENNEMIS DU MALI TEL NOUS LE CONNAISSONS TOUS, VONT SE PARTAGER LES MICRO-ETATS DÉRIVÉS ENCORE ASSEZ GRANDS PAR RAPPORT Á CEUX EXISTANTS AILLEURS, SELON LEURS POINTS DE VUE.

        MALIENS, VOYEZ-VOUS MAINTENANT POURQUOI Ibrahim Bóh Kassa, dit IBK, N’ A RIEN FAIT, SINON LAISSER POURRIR LA SITUATION: DEVOIR DICTÉ PAR LA FRANCE ET SES AMIS-FRERES ARABES.

        LE COMPLOT ENDOGENE, CONTRE LE MALI, N’ EST PLUS Á LIRE ENTRE LES LIGNES…!

        SIGNÉ :
        WAZEKWA TOLO Doe,
        SPIRIT OF Zimbabwe Banconi Ghetto-City of Wadawada,
        Colombia of Bamako DC .

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