Dramane Niaré est le fils d’Amadou Coumba (Chef traditionnel de 1956 à 1964) et de Dadiè Dabo. Il est marié et père de trois enfants. Il est présenté par les siens comme un fin créateur et un homme sociable. Né en 1942 à Bamako, il fréquenta l’école de la République de Bagadadji jusqu’en classe de 6ème année. Après, il travailla au nord du Mali dans le Bureau minier jusqu’en 1964 (date du décès de son père). Rentré à Bamako pour les funérailles, il prit la décision de ne plus y retourner. Il est alors tenté par l’aventure. Dramane se retrouve ainsi en Côte d’Ivoire, puis en France.
Dans l’Hexagone, le premier métier qu’il exerça est la mécanique auto, spécialité Diesel. Mais quelques temps suffisent pour qu’il vire au transport. Il devint ainsi taximan pendant 30 ans. Dramane comprit très tôt l’intérêt de se perfectionner et de se cultiver. C’est pourquoi, il poursuivit des études et formations professionnelles en France. Dans la capitale française, ses connaissances témoignent qu’il était le fédérateur de tous les Niaré de la diaspora. Dans ce registre, il dirigeait en France une cellule de l’association « Kélenya ton » des Niakaté-Niaré qui se réunissait régulièrement chez lui. Cette cellule participe régulièrement à toutes les cérémonies sociales de la famille Niaré.
Toute chose qui permettra aux fils, petits-enfants et arrière-petits-enfants de garder le contact nécessaire avec Niaréla (la grande famille). Après de longues années de vie active, Dramane choisit de retourner définitivement au bercail, pour profiter de sa retraite. A son intronisation, il comptait déjà dix ans de présence continue dans son pays natal. Bon vent Patriarche !
Lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées : C’est parti pour le PGIRE II
Dans le cadre de ses missions, l’OMVS a conçu une réponse rapide contre les maladies tropicales négligées (MTN) et le paludisme à travers le projet de gestion intégré des ressources en eau (PGIRE II). Ainsi, le jeudi 13 novembre 2016, a eu lieu à Kolokani, la cérémonie de lancement de ce projet couplé au lancement de la campagne de distribution de moustiquaires imprégnées de longue durée (MILD) dans les districts sanitaires de Kolokani et Diéma. C’était sous la présence de Dr Marimatia Diarra, Haut commissaire adjoint de l’OMVS, de Dr Oumar Guindo, représentant le ministre de la santé, des partenaires du programme national de lutte contre le paludisme, de PSI-Mali, des autorités locales de Kolokani et de Dièma.
Selon le Dr Marimatia Diarra, représentant de l’OMVS, le paludisme demeure encore un défi de santé publique dans le monde. Et l’Afrique en supporte le plus grand fardeau. En effet, sur notre continent particulièrement dans la zone subsaharienne, se concentrent 80% des cas de paludisme. L’ampleur de cette pandémie sur notre continent a poussé nos Etats à prendre des mesures significatives à différents niveaux et à unir les efforts pour réduire la charge de morbidité de cette maladie. Cette ferme volonté d’avancer ensemble, s’exprime clairement dans les priorités de l’OMVS qui, depuis plusieurs années, soutient et adopte des politiques en faveur d’un meilleur contrôle de cette maladie dans le bassin du fleuve Sénégal. L’OMVS a distribué pendant la 1ère phase du PGIRE, trois millions de moustiquaires et des médicaments contre la bilharziose et les géo-helminthiases. Aussi, il a appuyé des campagnes de communication pour le changement de comportement dans les 4 pays du bassin du fleuve Sénégal. Dans le cadre de la mise en œuvre de la seconde phase de ce projet (PGIRE II), il est envisagé de distribuer dans les trois prochaines années, 4 500 000 moustiquaires imprégnées de longue durée (MILD) dans l’ensemble des Etats membres de l’OMVS. Et chaque pays aura 1 125 500 moustiquaires, réparties en deux lots. Le premier lot de 600 000, est réceptionné dans les 4 pays dont le Mali, la Mauritanie, Guinée et le Sénégal.
Pour le Dr Oumar Guindo, représentant du ministre de la santé, la campagne qui vient de commencer a mobilisé 958 agents de dénombrement, 402 agents distributeurs, 98 superviseurs de proximité, 8 superviseurs du niveau district sanitaire, 4 superviseurs du niveau régional, 4 du niveau central, 453 mobilisateurs sociaux et 10 radios de proximité. Durant les 5 jours que va durer cette campagne, les moustiquaires imprégnées de longue durée (MILD) seront distribuées à toute la population résidente dans les deux districts. A l’en croire, le paludisme demeure un problème majeur de santé publique de par son impact sur la mortalité au Mali. Selon le système d’information sanitaire, le paludisme a constitué 42% des motifs de consultation en 2015 avec un taux de létalité de 0,47%.
Drissa Togola
BONNE CHOSE A PROMOUVOIR PARTOUT AU MALI MAIS PAS AUTOUR D’UN NOM DE FAMILLE OU LE CULTE D’UNE FAMILLE (SURTOUT PAS A BAMKO OU NOUS AUTRES CREATEURS ET FONDATEURS AUSSI ET VRAIS DE LA VILLE OU JUSTE Y VIVANT N’ONT RIEN A FOUTRE) MAIS REUNISSANT TOUS ET TOUTES SURTOUT AUTOUR DES PROBLEMES DE SOCIETE ET DE DEVELOPEMENT…
LES NYAKATE-NIARE (YAN KA TE= ETRANGER) ET TOURE ET AUTRES ONT TROUVE D’AUTRES PLUS HUMBLES ET SOCIABLES A BAMAKO
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