“Le prince de TENAN” : Souleymane Seydou Ouattara, médecin, député et écrivain

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La matinée du mercredi 2 novembre dernier a marqué le lancement du livre de l’honorable Souleymane Seydou Ouattara Le Prince de Tenan, au centre Djoliba de Bamako. Il était au présidium avec l’honorable Kalilou Ouattara, Kalifa Sanogo haut cadre de l’Etat à la retraite.

 Selon Ismaël Samba Traoré, directeur de la maison d’édition “La Sahélienne, modérateur de la cérémonie, “aussitôt que nous avons parcouru le manuscrit de l’honorable Souleymane Seydou Ouattara, immédiatement, nous l’avons validé. Et d’ajouter que l’honorable Souleymane Seydou Ouattara est un cadre valable dont l’exemple doit être suivi.

Juste après, la parole sera donnée à l’honorable Kalilou Ouattara, frère aîné de l’auteur. Ce dernier, dira que la grande différence d’âge qui le sépare de son jeune frère, fait de lui presqu’un inconnu pour lui. D’ailleurs, je le savais chirurgien, mais c’est aujourd’hui que je découvre qu’il est très bon littéraire. Souleymane est un homme qui parle plusieurs langues locales et internationales.

Pour Kalifa Sanogo cet ouvrage est une odyssée. Seydou est un cadre intelligent qui a su revenir sur son propre parcours avec sérénité et sans tricherie.

Je rends grâce à Allah de m’avoir permis de voir ce grand jour qui, sans doute, sera inoubliable pour moi, introduira l’honorable Souleymane. Il a remercié toutes les personnes ayant de loin ou de près contribué à l’élaboration de son ouvrage.

Dans mon ouvrage vous trouverez un peu de tout, ce qui fait de moi un écrivain atypique, a-t-il dit. Si la vie devait être vécue sans dessein ni gloire, il vaudrait mieux mettre des animaux à la place des hommes. Sans doute cela parait-il absurde, impensable voire irréalisable mais le Créateur dans sa Bienveillance infinie n’a pas manqué de mettre les hommes à la place des animaux, sans oublier de mettre les animaux à la place des animaux,  mais surtout de mettre des animaux parmi les hommes.

Selon l’honorable Souleymane, c’est cette citation qui résume son roman autobiographique. Selon l’auteur, en plus de parler de son parcours, il met la lumière sur son ethnie samogho, qui est très peu connue au Mali.

La relation entre le médecin qu’il est et les malades est traitée dans l’ouvrage. Parlant de sa mère, c’est avec des larmes aux yeux qu’il va lire un poème dédié à elle dans l’ouvrage. Pour l’auteur, ceux qui pensent que l’homme doit avoir au préalable marché sur la lune ou sur les traces de célébrités, ou avoir été président des Etats-Unis d’Amérique, champion de Roland Garos, bref, avoir connu la gloire pour prétendre livrer son histoire vécue, se trompent.

Une série de question réponse ayant conclu la cérémonie a permis aux uns et aux autres de mieux comprendre l’ouvrage paru aux Éditions “La Sahélienne, dans la Collection Mémoire. Retenons que Le Prince de Tênan  compte 275 pages pour 14 chapitres.

Qui est l’auteur ?

Né le 14 janvier 1962 à N’Gouinso, arrondissement de Loulouni, cercle de Kadiolo Ouattara Souleymane Seydou est fils d’un ancien combattant. Il est diplômé de l’Institut de médecine de Simféropol en Crimée/ex-URSS où il obtint un doctorat en médecine générale en 1994, puis un Certificat d’études spéciales (CES) en chirurgie générale à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’Université de Bamako en 2004.

Promoteur de la clinique chirurgicale “N’Gouinso” et de l’Ecole de formation des infirmiers et auxiliaires de santé (Efias) à Sikasso, il est aussi titulaire d’un certificat en diplomatie parlementaire obtenu à l’Académie diplomatique de Vienne en Autriche en 2016. Il est enseignant, conseiller municipal et député membre de la commission santé de l’Assemblée nationale et 10e secrétaire parlementaire.

Depuis 2010, il est vice-président de l’Association de promotion et de sauvegarde de la culture samogho. L’honorable Souleymane Seydou Ouattara est membre du comité exécutif et 8e vice-président du parti ADP/Maliba (Alliance démocratique pour la paix). Il est marié et père de 4 enfants. Il parle couramment bambara, français, russe, anglais, samogho et sénoufo.

Kantao Drissa

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