Après son passage dans trois départements ministériels, Abdoulaye Idrissa Maïga est depuis samedi 8 avril 2017, Premier ministre. Qui est l’homme ?
Révélé au grand public à la faveur à la compagne présidentielle de 2013 où il assurait le poste de directeur de campagne d’IBK, Abdoulaye Idrissa Maïga ne rentre pour autant au gouvernement qu’après le premier remaniement, en tant que ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement. Ainsi s’ouvre pour lui, successivement une carrière ministérielle qui le conduira dans deux départements clés (l’administration, territoriale et la défense et anciens combattants). Si au premier poste, il a organisé les élections communales malgré les nombreuses difficultés, au second, il a commencé un travail de fond dont la base repose sur la rigueur au niveau des services centraux de l’armée.
Le natif de Gao, sorti de l’Institut polytechnique rural (IPR) de Katibougou, en qualité d’ingénieur des sciences appliquées, spécialité “élevage”, est devenu par la suite, spécialiste des questions de développement rural intégré, de la gestion de projet des systèmes d’Évaluation et des systèmes fonciers. Au fil des ans, il oriente ses activités et s’est spécialisé également dans les domaines des projets agricoles et de gestion des ressources naturelles.
Préférant prendre l’escalier que l’ascenseur, Abdoulaye Idrissa Maïga occupa son premier poste en 1982, en qualité de chef de l’antenne pastorale de Gao du ministère de l’Elevage et de la Pêche. Entre 1999 et 2001, Maïga est coordonnateur des projets d’élevage de la région de Mopti. De 2001 à 2003, il était chercheur associé au ministère du Développement rural et chargé de programmes auprès de la Cellule de planification et de statistique dudit ministère. De 2003 à 2008, il a occupé le poste de chef de département “études et suivi des milieux” de l’Agence du bassin du fleuve Niger à Bamako. C’est à partir de cette période qu’il s’est lancé dans la consultation au sein de plusieurs organismes nationaux et internationaux.
Un cadre rigueur, dixit le RPM
Dans sa ville natale, l’ingénieur fait office également des défenseurs de droits de l’Homme avec à la clé le poste de secrétaire général adjoint de l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH) de 1990 à 1999. Parallèlement à ses activités professionnelles, Abdoulaye Idrissa Maïga est auteur de plusieurs publications techniques et a participé à la rédaction de l’ouvrage collectif “Mali : Entre doutes et espoirs”.
Depuis l’annonce de sa nomination à la tête du gouvernement, les commentaires vont bon train. A commencer par son parti, le RPM dans un communiqué fait cas des qualités de l’homme : “Musulman pratiquant, leader sympathique et très ouvert, Abdoulaye Idrissa Maïga est réputé un cadre de rigueur, d’intégrité à toute épreuve mais aussi un redoutable bosseur. Celui qui a désormais carte blanche pour diriger le nouveau gouvernement est désormais un des nôtres. Il est marié et père de cinq enfants. Tous donc, en bloc, derrière le camarade Abdoulaye Idrissa Maïga et la nouvelle équipe qu’il mettra en place.
Ensemble, nous relèverons le défi. Unis, nous pouvons”.
Désormais à travers cette nomination, le parti présidentiel n’aura plus d’arguments et d’excuses pour être la traine des actions gouvernementales. Avant même sa prise fonction, le nouveau Premier ministre a rendu visite à ses camarades du parti ainsi que l’opposition, hier dimanche.
Selon nos sources, la passation de service entre le sortant et le nouveau chef du gouvernement est prévue ce lundi 10 avril.
Alpha Mahamane Cissé
Bon vent et bonne chance pour la nouvelle équipe que Dieu nous bénisse ainsi que le pays aussi en nous préservant et nous assiste dans ce bas monde Allahumma Amiiiiiiiiiine qu’il en soit ainsi le bonheur pour tous les maliens(es) yarabi
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