Dans son 8e émission Leader de demain, Oumar Sidibé a reçu le week-end dernier, la promotrice du restaurant Baara Muso, occasion pour Mme Maïga Binta Nainai Traoré de revenir sur son parcours.
Née le 6 août 1984 en France, fille d’Aliou Traoré et de feue Ami Sow, qui présentait la très célèbre émission culinaire gourmand-gourmet sur l’ORTM, Binta Nainai Traoré, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, fera ses premiers pas à école en octobre 1991, plus précisément à l’école fondamentale de Badalabougou avant de décrocher son diplôme d’études fondamentales au second cycle de Korofina.
Apres avoir passé son baccalauréat en série langues et littérature en 2002, elle fera ses valises avec comme destination sa France natale, où elle intègrera le prestigieux Institut de commerce et de gestion de Paris (Icoges). Résultat, elle décrochera avec les honneurs, une maitrise en gestion des ressources humaines en 2006. Juste après ce sacre parisien, la jeune Binta Nainai, comme une assoiffée du savoir, s’envolera pour le pays de l’oncle Sam pour six mois de formation en anglais.
Et c’est en fin 2006 que Binta Traoré rentrera définitivement au Mali avec un background suffisant pour la réalisation de ses ambitions. Ainsi, comme premier coup d’essai, elle effectuera en 2007 un stage de 6 mois dans une banque de la place qui n’aboutira pas à un contrat d’embauche.
Etant tombée très tôt dans la marmite magique, la fille de Ami ne passera pas par quatre chemins pour se faire une place dans le landernau économique, surtout que depuis très jeune, elle s’est laissée possédée par une folle passion pour la restauration. Et son expérience bancaire, dira-t-elle y a été pour quelque chose. C’est au cours de son stage, qu’elle réalisera qu’il n’y avait pas de restaurant qui proposait de la nourriture de bonne qualité aux cadres.
C’est ainsi qu’elle embrassera le métier de cœur de sa regretté mère, en ouvrant en 2010 le restaurant “Baara Mousso” qui porte le nom du premier restaurant de sa mère.
Notre jeune entrepreneure a déjà donné la chance à une dizaine de jeunes Maliens de gouter aux délices d’un premier emploi. A la question de savoir quelle était la clé de belle expérience, Mme Maïga répond avec un ton posé “le plaisir et la passion”.
M. B. S.