Moussa Mara est un expert-comptable et un homme politique malien né le 2 mars 1975 à Bamako.
Président du parti Yéléma, créé en juillet 2010, il est candidat a l´élection présidentielle 28 juillet 2013 et obtient 1,5 % des voix au premier tour. Le 5 avril 2014, à 39 ans il est nommé Premier ministre par le président Ibrahim Boubacar Keïta, devenant ainsi l’un des plus jeunes premiers ministres de l’histoire du Mali.
Parcours politique
En 2004, il présente une liste indépendante de jeunes aux élections communales dans la commune IV de Bamako mais elle est invalidée par le tribunal administratif car aucun candidat n’est inscrit sur la liste électorale1.
En 2007, Moussa Mara se présente avec une liste indépendante et met en ballottage la liste d’Ibrahim Boubacar Keïta, président du Rassemblement pour le Mali. Il est battu au second tour en obtenant 48,5 % des voix.
Lors des élections communales du 26 avril 2009, Moussa Mara présente une liste indépendante dans la commune IV de Bamako qui arrive en tête avec 14 sièges sur 413.
Le 30 juillet 2009, saisi par plusieurs candidats pour plusieurs irrégularités, le tribunal administratif annule les élections dans la commune IV. L’annulation du scrutin est confirmée le 26 novembre 2009 par la Cour suprême.
Lors de l’élection partielle du 6 février 2011, la liste du parti Yéléma conduite par Moussa Mara arrive largement en tête et obtient 19 des 41 sièges à pourvoir.
Le 7 mars 2011, il est réélu maire de la commune IV par le conseil municipal. Soutenu par les élus de l’Union pour la république et la démocratie (URD) et du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), il obtient 28 voix contre 13 pour son adversaire Alfousseini Kanté de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-Pasj).
Du 5 septembre 2013 au 5 avril 2014, il est ministre de l’Urbanisme et des Politiques de la ville.
Le 5 avril 2014, il est nommé Premier ministre, alors qu’il n’a que 39 ans.
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Yéléma
En juillet 2010, Moussa Mara créé son parti politique, dénommé Yéléma (ce qui signifie « changement » en bambara.
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L’élection présidentielle malienne de 2012
En vue de l’élection présidentielle malienne de 2012, le parti Yéléma s’est d’abord allié avec la Convergence pour le développement du Mali (Codem) et treize autres partis politiques au sein de la «coalition Partis unis pour la république». Moussa Mara déclare le 5 mars 2011 vouloir « un rassemblement de nos forces sur des bases objectives, pour arriver à une plus grande stabilité politique et mettre fin à des divisions stériles »8.
Mais la coalition décidant de soutenir le président de la Codem Housseini Amion Guindo, Yéléma la quitte et investit Moussa Mara comme candidat le 15 octobre 2011 au cours de son congrès tenus à Kayes.
Moussa Mara a présenté au cours d’une série de conférences de presse thématiques son projet pour le Mali.
Le 30 décembre 2011, Moussa Mara a présenté son projet concernant la décentralisation et l’administration du territoire. Il propose l’augmentation du nombre de régions et la suppression des cercles afin de réduire à deux les échelons administratifs, et de soutenir l’érection de villes moyennes afin de créer une soixantaine d’agglomérations dotées des infrastructures nécessaires10.
Le 26 janvier 2012 à Koulikoro, Moussa Mara a présenté son projet présidentiel autour de la solidarité. Il souhaite créer un grand département de la solidarité et de la promotion des couches vulnérables qui se substituerait aux ministères actuels chargés de la promotion de la femme et de la jeunesse. Il entend ériger la solidarité comme un pilier de la société malienne.
Le 9 février 2012, Moussa Mara a présenté ses propositions économiques. Il entend développer les infrastructures de base et l’énergie. Il propose ainsi la construction chaque année de « 500 Km de routes bitumées pour le désenclavement intérieur et extérieur du pays ». Il promet d’étendre la couverture d’accès à l’eau potable à 90 % de la population avant 2017 et d’élaborer des stratégies d’assainissement pour chaque ville de plus de 50 000 habitants, mises en Å“uvre sous l’égide des collectivités territoriales avec le soutien de l’ État, à hauteur de 20 milliards de francs CFA chaque année12.
Moussa Mara, a consacré sa conférence de presse du 18 février à Ségou au thème de la sécurité. Il entend assurer la sécurité physique des maliens par une plus grande coopération entre les populations et les forces de l’ordre en multipliant les occasions de rencontres, d’échanges, de collaboration et la création d’une police municipale avec comme embryon les brigades urbaines de protection de l’environnement au sein des communes urbaines chargées de « la prévention des délits, la collaboration avec les populations, la sécurité des voies urbaines et de la circulation routière, la protection de l’environnement, l’utilisation de la voie publique, certaines situations relatives au voisinage et à certaines incivilités, le respect des règles publiques municipales ». Moussa Mara souhaite aussi s’attaquer à l’insécurité juridique, alimentaire et sanitaire.
Concernant la crise du Nord-Mali avec les attaques des rebelles du Mouvement national pour la libération de l’Azawad, Moussa Mara a déclaré « On nous a imposé une guerre, il faut donc y aller ! », promettant, s’il était élu de déployer au moins 7 000 militaires (soit le tiers de capacités de l’armée malienne) « principalement dans l’infanterie, avec une proportion appréciable de commando paras, dans l’artillerie et dans les blindés légers ».
Bon courage à Moussa Mara que le bon Dieu l’assiste ds sa tache. Nous l’invitons à metre en place un gouvernement de combattant aux effectifs reduits mais de grands bosseurs.Que le bon Dieu l’aide amen
Il serait bon pour les uns et les autres de lire “Le Pouvoir ne se partage pas de Edouard Balladur”!
Jusqu’a’ preuve du contraire IBK est le President. Il a certes plusieurs difficulte’s. L’essentiel est de le conseiller dans le bon sens!
LE CHOIX DE MOUSSA MARA EST UNE INDICATION QU’IL Y A DE SERIEUX PROBLEMES AU SEIN DU PARTI PRESIDENTIEL LE RPM. CECI ETANT DIT, J’AI ECOUTE’ MARA ‘A PLUSIEURS REPRISES. JE LE TROUVE INTELLIGENT!
Karim Keita, je vous conseille de demissionner du Parlement pour faciliter le travail de votre pere! IL FAUT VOUS RECONVERTIR DANS LE SECTEUR PRIVE’!
Je ne sais pas quelle sera la composition de la nouvelle equipe mais je tends a’ croire qu’il serait sage de nommer Boubey et Bathily comme ministres d’etat conseillers a’ la presidence. Je ne pense pas qu’ils doivent rester la’ ou’ ils sont! AGAIN , WHAT DO I KNOW?
mr l journalist mara avait gagne les elections 2009,
ont voulons l’islam,et la paix, q’allah lui guide vers le bonheurs de l’islam et des musulmanes
MOUSSA MARA,
La confiance du peuple se gagne par des actes et des décisions salutaires:
LA DÉCLARATION PUBLIQUE DE VOTRE PATRIMOINE EST ATTENDUE.
Soyez sincère avec le peuple malien, montrez nous le bon exemple pour le bonheur et l’honneur du MALI
Bonne chance QUE Dieu aide le Mali
et alors, Oumar Mariko ne protestera pas!
😆 😆 😆 😆 Mais pourquoi? 😆 😆 😆 😆
Félicitation mon cher PM
Selon que le nouveau premier ministre garde sa loyauté ou parle le même langage que celui de Keita et famille, c est soit une série de démission qui s’ entame soit le mali qui s’ engouffre encore plus.
May God help my nation.
Une ascension fulgurante dans l’arène du cenacle politique malien après une longue et douloureuse débâcle comme pour prouver “qu’aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années”.Peut-être avec son style YELEMA il va être cet agent de changement-change master-dont l’équipe IBK manque cruellement pour être proche des aspirations tant attendues par les électeurs.
Il n’y a pas d’école spéciale où sortent les PM, sinon moi j’allais y inscrire tous mes enfants. L’expérience s’acquiert en exerçant uniquement sur le terrain! Maliens soyons fiers d’avoir comme PM un élu du peuple (comme dans les vieilles démocraties).On aurait tout essayé au Mali: des technocrates sortis des grandes écoles, résultat néant! On n’a pas besoin d’être un grand “technocrate” pour être un bon PM: Pierre BEREGOVOY, l’un des meilleurs PM de l’histoire de la France ne serait même pas un bachelier. Sarkozy (l’un des rares présidents de la 5ieme république à ne pas être énarque ou normalien s’en est bien sorti que M.Hollande (pour le moment)même s’il n’a eu qu’un seul mandat. C’est dire que le complexe des diplômes est une réalité digne des systèmes francophones que mêmes les français ont tendance aujourd’hui à abandonner au profit de la valeur intrinsèque même du récipiendaire comme cela se passe aux USA. 😉
Mon cher dans la crise on a pas besoin de quelqu’un ne sache qui ne sache pas collent écrire. L’Afrique est différente de l’Amérique ou de l’Europe. Les choses ont évolué et les hommes avec. Pour sortir d’une crise telle que celle traversée actuellement par le Mali, il faut des gens compétents dotés de méthodes et d’outils adéquats qui s’ acquirent soit sur le terrain ou sur les bancs. Les idées de la vieille école selon laquelle il faut laisser les gens apprendre sur le tas et le domaine du hasard, le risque etc. Moi je ne suis pas de cette école etc j’ai une autre vision de la gouvernance. Mara n’est pas prêt, attendons et perdons encore quelques mois, il sera jugé sur ses résultats.
Est-ce qu’il a l’expérience adéquate pour échanger avec les grands de ce monde? Non, cela m’étonnerait très fort; c’est important cette dimension. Un comptable à la tête d’un gouvernement, personne ne peut faire mieux en Afrique. Il est trop fort ce IBK, ça se voit qu’il tâtonne. Mais espérons que le pays se relève un jour avec des inexpérimentés. L’urgence fait qu’on a besoin de technocrates expérimentés.
Monsieur LYNX,
avant d’apportter un jugement, cherches à savoir l’homme. Ce n’est un comptable, mais un expert comptable. Il y a une très grande différence. Bref, ce n’est pas le plus important. L’important c’est sa compétence et son courage. Cherches à le connaitre pas à travers les racontats des gens, mais son action et ses actes posés.
merci
Et son parcours universitaire ou scolaire?
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