Le challenger de la semaine : Youssouf Daou, un bâtisseur dans l’âme

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Professeur de mathématiques de l’enseignement secondaire général, le jeune Youssouf Daou est un homme, n’ayant pas à cœur de dormir sur ses lauriers. Du haut de ses 33 ans, il est titulaire de la licence de la Faculté des Sciences techniques et d’un diplôme de l’Ecole Normale Supérieure de Bamako et de celui de l’Institut de Formation des Maîtres de Niono.

Son parcours d’exception mérite d’être mis en lumière. Modèle de résilience et de détermination, il a incarné une force de courage d’une puissance extraordinaire, durant sa traversée du désert, en quête du premier emploi, voire jusqu’à l’obtention de l’emploi à durée indéterminée dans la fonction publique des collectivités.

Le baccalauréat en poche, il entre à la Faculté des Sciences techniques (FAST), de 2008 à 2011. A cause de l’entrée en vigueur du système Licence-Master-Doctorat (LMD), il se présenta avec brio au concours d’entrée à l’Institut de Formation des Maîtres, niveau Bac, dans la filière Mathématiques-Physique-Chimie, à Niono (Ségou). Admis au concours d’entrée à l’Ecole Normale Supérieure de Bamako, de 2013 à 2015, Youssouf obtient la maîtrise en mathématiques.

La chance lui sourit, grâce à son diplôme de l’Institut de Formation des Maîtres, en 2015, au concours d’entrée dans la fonction publique des collectivités où il exerça comme chargé de cours de mathématiques -physique-chimie à l’école primaire de Zégoua.

Au terme de deux ans de service, en 2017, il jeta l’éponge, admis  de nouveau au concours d’entrée dans la fonction publique des collectivités. Cette fois-ci, niveau enseignement secondaire général. Parmi tous les candidats à ce concours dans sa spécialité, dans la région de Sikasso, il fut le seul retenu. Pourquoi ? La raison en est simple. Pour avoir fait un détour à l’Institut de Formation des Maîtres, mieux, pour avoir enseigné deux ans durant les mathématiques au niveau primaire. Quant au sujet de mathématiques du concours, l’épreuve portait sur le chapitre des constructions géométriques. Ces leçons sont enseignées uniquement en 7ème, 8ème et 9ème années. En 2017, il est affecté au Lycée public de Ténenkou dans la région de Mopti.

Depuis 2019, il partage son savoir-faire avec ses collègues, professeurs de mathématiques, au sein du comité pédagogique de la discipline du même nom, et  son talent de professeur de mathématiques avec les élèves du lycée public de Kadiolo, dans la capitale du Folona. La perspective des études post-universitaires fait partie de ses projets, à moyen terme. En ligne  de mire : le doctorat Phd.

Mohamed Koné, Correspondant à Kadiolo

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