Le Lieutenant-colonel Biné Sissoko est l’une des femmes les plus gradées de la Garde nationale du Mali. Juriste de formation, elle est l’Officier coordinateur Genre à l’Etat-major de la Garde nationale.
Après son diplôme d’étude universitaire général en droit, notre Challenger de la semaine choisit le métier des armes. Ainsi, Biné est promue le 1er octobre 2002, élève Officier d’active. En 2005, elle accède au grade de Sous-lieutenant. Deux ans plus tard, c’est-à-dire le 1er octobre 2007, la native de Sikasso est confirmée Lieutenant.
Titulaire de plusieurs diplômes dont un Master en Droit international et Européens des Droits Fondamentaux, une Maitrise en Droit privé (carrière judiciaire), une Maitrise en travail social du Centre d’Instruction des Services des Forces Armées Royales du Maroc Biné Sissoko est nommée en 2008, Cheffe de Bureau Action Sociale à l’Etat-major de la Garde Nationale. La jeune Lieutenant qui porte ses galons de Capitaine le 1er octobre 2011, révolutionne ce service à travers ses initiatives novatrices. Biné Sissoko bénéficie au sein de la grande famille de la Garde nationale du Mali d’une très bonne réputation.
Après huit (8) ans de bons et loyaux services rendus à la patrie, elle quitte en 2015 le Bureau Action sociale pour être officier d’Etat-major à la Division des Opérations de l’Etat-major de la Garde nationale. Le 1er octobre 2016, Biné Sissoko bénéficie de la confiance de sa hiérarchie qui l’a élevée au grade de Commandant. Entre août 2017 et avril 2019, elle est assistant-conseiller de Défense au Cabinet de défense du Premier ministre. Au même moment, elle assume les charges de Point focal Genre Désarmement-Démobilisation-Réintégration. Elle met son expertise au service de l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye en qualité d’instructeur permanent. En janvier 2020, Biné Sissoko est fière de porter ses galons de Lieutenant-colonel. Elle devient ainsi l’une des femmes les plus gradées de la Garde nationale.
De juillet 2020 à octobre 2021, elle est chef de Division Etudes/ Doctrine et Entrainement. Depuis octobre 2021, elle est Officier coordinateur Genre à l’Etat-major de la Garde nationale. Elle s’occupe aussi de toutes les questions relatives aux violences basées sur le genre, à la protection de l’enfant, aux abus et l’exploitation sexuelle. Elle pilote l’équipe spécialisée en enquête sur les Violences basées sur le genre.
Médaillée du mérite militaire, elle est récipiendaire de la médaille du mérite national avec effigie abeille. La Lieutenant-colonel Binè Sissoko a aussi une médaille des Nations Unies dans les opérations de soutien à la paix au sein de la Mission des nations unies pour la stabilisation de la République Démocratique du Congo.
De par son engagement, son attachement au travail bien fait et son sens de l’écoute, elle est une référence. Celle qui a encore plus de vingt (20) ans sous le drapeau est bien partie pour être la première femme à porter les étoiles de général au sein de la Garde nationale du Mali.
Bintou Diarra
Rien d’extra dans ce parcours……….
Bravo KONE BINE SISSOKO une grande dame pétri d’expérience en plus de ses qualités nationales s’ajoutent celles internationales et dans ces cadres elle a marqué aussi son passage au sein des Nations Unies j’en suis témoin brave femme BIP UP MON COLONEL
Bravo Sissoko Muso, nous sommes tous fiers de toi! Kakobe ke, kakobe ke, Mali ban na djon gna ma!
Si on brille comme ça dans l’armée malienne, c’est que le paternel est sans équivoque un militaire, cela est sans aucune équivoque. C’est dommage de voir que ce corps est trop discriminatoire entre les maliens, c’est regrettable
Bonsoir M. Coulibaly, vous dites que le côté paternel est sans équivoque, dommage , vous parlez avec certitude, comme si vous connaissez sa famille.
Pour votre information son père est enseignant à la retraite depuis 1999. Mais il n’a commencé à se reposer qu’en 2019, parce que ceux qui le connaissent savent de quoi il est capable dans l’enseignement. Vous voyez bien que Biné est née à Sikasso, c’est parce que son père a fait le tour du Mali, si non elle est malinké. Son père est à Kati Sananfara juste à côté du marché. Vous pouvez faire un tour chez lui comme ça vous n’allez plus parlé ainsi.
Sa maman aussi à été quelqu’un qui travaillait comme un homme. Vous pouvez vous renseigner à côté des gens qui ont travaillé au tribunal de Kati avant 2005 puisqu’elle a été admise à la retraite cette année. Même la journée du 8 mars elle travaillait.
Sa grand-mère dont elle porte le nom était une gnelennni.
Il est temps que certains maliens arrêtent de penser ainsi.
Les cinq colonels qui sont là aujourd’hui, à par Assimi, qui d’entre eux a le père militaire?
Pour votre information le père de Sadio Camara aussi fut enseignant.
Les enseignants n’ont pas d’argent, pour d’autres même se sont les plus pauvres, alors qu’ils ont la plus grande richesse du monde : l’éducation et l’instruction.
Merci, bonne compréhension.
Merci KADIDIA vous connaissez bien la famille de lieutenant-colonel, quant on connaît pas la personne on ne doit pas préjuger .
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