Jeunesse et construction citoyenne : le président du CNJ comblé !

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Me Mountaga Tall mousquetaires
Me Mountaga Tall, président CNID (photo archve)

L’emblématique leader du mouvement démocratique malien des années 90 et inamovible président du Cnid- Fyt accepte enfin d’exercer un poste nominatif dans son pays dont il aura indiscutablement marqué l’histoire récente.  Le tandem IBK-Moussa Mara aura son premier fait inédit par la présence au sein de l’équipe gouvernemental de Me Mountaga Tall.

 

Ce poste, il l’eût voulu qu’il l’aurait exercé depuis belle lurette. Préférant sans doute les fonctions électives, il a toujours laissé d’autres aller au gouvernement au nom du parti : Tiébilé Dramé, Me Amidou Diabaté, Pr Yoro Diakité, N’Diaye Ba, Modibo Kadiogué, Amadou Baba Sy, Sina Damba…Même si – ironie du sort ? – la plupart de ces derniers sont aujourd’hui loin de lui. Né à Ségou le 10 décembre 1956, Me Mountaga Tall est un ancien élève coranique. Par la suite, il fréquenta l’école occidentale en 1963, soit trois ans après l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.

 

Ancien pensionnaire du lycée Askia Mohamed, il poursuit ses études à l’Université de Dakar. Il en sort en 1980 avec une Maîtrise en Droit international public et un DEA.

En 1982, il obtient son Diplôme d’études approfondies d’enseignement en histoire du Droit. Le jeune juriste s’inscrit au barreau de Dakar avant de venir exercer son talent à Bamako.  Me Tall est l’une des figures emblématiques du mouvement démocratique qui a joué un rôle décisif dans l’avènement de la démocratie au Mali. Plusieurs fois député à l’Assemblée nationale (il fait trois mandats) l’ancien vice-président de l’Assemblée Nationale a été aussi trois fois candidat à la présidentielle du Mali (1992, 2002 et 2013). Depuis sa création, il est président du Congrès d’initiative démocratique CNID FYT. Me Mountaga Tall en est donc à sa première expérience ministérielle !

 

 

DEVELOPPEMENT DES SPORTS AU MALI : L’exaltante mission confiée à Housseïni Amion Guindo

Housseini Amion Guindo a vu le jour le 21 avril 1970 à Bandiagara (Mopti). Il a obtenu son baccalauréat (Sciences humaines) en 1991 au Lycée régional de Sikasso devenu plus tard le «Lycée Monseigneur Didier de Montclos».

Le jeune bachelier est orienté par la suite à l’Ecole Normale Supérieure (ENSUP) où il obtiendra une maîtrise en histoire-géographie en 1997. Très engagé depuis les bancs du lycée, Poulô se prend vite de passion pour la politique. Et c’est fort naturellement que le scrutin présidentiel du 28 juillet 2013 l’a confirmé comme le leader de la nouvelle vague des dirigeants politiques du pays.

En effet, Housseini Amion Guindo est arrivé 5e sur 27 candidats après Ibrahim Boubacar Kéita  (RPM), Soumaïla Cissé (URD), Dramane Dembélé (ADEMA-PASJ), Modibo Sidibé (FARE). Un résultat qui a confirmé l’irrésistible ascension de ce jeune politique, bientôt 44 ans.

C’est à Sikasso, sa ville et sa région adoptives, que Housseini a débuté sa carrière politique. D’abord comme candidat indépendant à l’élection législative partielle de 2005. Ce coup d’essai a été une réussite car il est brillamment élu député. Il rejoint alors le Rassemblement pour le Mali (RPM) la même année. En 2007, il quitte la chapelle des «Tisserands» (RPM) et se présente à nouveau aux élections législatives en candidat indépendant et se fait réélire député pour un mandat de 5 ans.

En 2008, Poulô fonde la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) dont il devient le président. Après deux mandats successifs de député à l’Assemblée Nationale (2005-2007 et 2007-2012), Housseini A. Guindo dit Poulô a vu se dessiner tout naturellement sa candidature pour l’élection du président de la République. En 2011, il est désigné candidat du parti CODEM et de la coalition politique PUR (Partis Unis pour la République) à l’élection présidentielle qui aura lieu en 2013. Il arrive en 5ème position.

Au Ministère des Sports, Housseini Amion Guindo n’est pas en terrain inconnu. En effet, il en est un passionné acquis et a dirigé le Stade malien de Sikasso en 2004. La même année le club accède à la première division, pour la première fois de son histoire (fondé en 1963), grâce à un immense investissement de son président. De 2007 à 2009, Poulô a occupé le poste de vice-président de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT).

Accordant une importance capitale à l’éducation, le nouveau Ministre des Sports a investi et mis deux établissements scolaires à la disposition des enfants du Kénédougou voire de toute la région de Sikasso et du pays. Il s’agit du lycée Amion Guindo de Sikasso ouvert en 2001 et l’Ecole professionnelle Bah Fanta.

Housseini est marié avec Aminata Guindo et père de quatre enfants: Boubacar, Ali, Awa et Maya

 

 

Abdoulaye Diop : Un grand diplomate aux AE :

Le nouveau ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale n’est pas que grand par la taille ! C’est un diplomate chevronné très connu dans l’arène internationale ! Jusqu’à sa nomination au poste du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop était le Directeur du Bureau Afrique du Programme Alimentaire Mondial à Addis- Abeba et le Représentant auprès de l’Union Africaine et de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique.

 

 

Docteur Honoris Causa en Service Public de Chatham University à Pittsburgh aux USA, Abdoulaye Diop est détenteur d’un DESS en Relations Internationales de l’Institut International d’Administration Publique (IIAP) de Paris, d’un DESS en Diplomatie et Droit des Organisations Internationales de l’Université Paris XI et d’une Maitrise en Diplomatie de l’Ecole Nationale d’Administration d’Alger, Algérie.

En 2000, le Président de la République, Alpha Oumar Konaré lui fait appel pour le nommer conseiller diplomatique à Koulouba. Aussi, il devient le Représentant Personnel du Chef de l’Etat auprès du Comité Directeur du NEPAD. En 2003, il est nommé ambassadeur du Mali auprès des Etats-Unis d’Amérique (USA). En 2010, Abdoulaye Diop rejoint le Programme Alimentaire Mondial (PAM) comme Directeur-Pays pour le Malawi.

 

 

Ousmane Sy, ministre de la Décentralisation et de la Politique de la ville : Ça lui va comme un gant !

A la décentralisation, qui va de paire avec la politique de la ville, Ousmane Sy est bel et  bien en terrain connu. Vient-il continuer, dans le contexte où la Décentralisation s’avère plus que jamais comme la meilleure réponse à la question du nord du Mali, l’œuvre entamée dans les années 2000, lorsque le président Alpha Oumar Konaré le nomma ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales ? Tout porte à le croire.

Né le 25 mai 1949 à Bandiagara, Dr Ousmane Sy en est à sa deuxième expérience gouvernementale. Il a fait ses études supérieures en France où il a obtenu un Doctorat en développement économique et social de l’Institut d’études du développement économique et social de l’université de Paris-I, un Diplôme d’études supérieures spécialisées en développement agricole de l’université de Paris-I ainsi qu’un Diplôme d’études supérieures de l’Institut supérieur des techniques outre-mer (ISTOM – Le Havre) en agroéconomie.

Ousmane Sy a été expert au Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), puis chef de la mission de décentralisation et des réformes institutionnelles du Mali. Promoteur du Centre d’expertises politiques et institutionnelles en Afrique (CEPIA) depuis janvier 2004, il est également coordinateur de l’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique et vice-président de l’Institut de recherche et débat sur la gouvernance.

En décembre 2004, il est récompensé par le prix international Roi Baudoin pour le développement « pour la force de sa vision et le courage de ses idées au sujet de la gouvernance en Afrique, et pour l’originalité de ses actions au Mali où, par un processus participatif de décentralisation et l’organisation d’élections transparentes, il est parvenu à créer un cadre stimulant une meilleure gestion publique et une stabilité renforcée; deux conditions essentielles au développement ».

Le 26 décembre 2012, il est nommé Secrétaire Général de la Présidence de la république par Dioncounda TRAORE, Président de la république par intérim de la transition. Co-fondateur de l’ADEMA-Pasj, Ousmane Sy en est actuellement le secrétaire politique.

 

 

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